mercredi 27 mars 2019

Qui sont mes frères ?


Mc 3

31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.
32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Viens Esprit Saint, viens nous faire découvrir cette parole qui condense l’attente de Jésus par rapport à tous ses « frères ».

Rappelons-nous : Jésus est revenu « à la maison » - qui désigne vraisemblablement la demeure de Simon et André à Capharnaüm. La foule est si nombreuse qu’il est impossible de manger.

Et voilà qu’arrivent « les gens de chez lui » qui affirmaient « Il a perdu la tête. »
Puis les scribes, venus expressément de Jérusalem (ce n’est pas la porte à côté) qui, eux, affirmaient : « il est possédé ». Jésus les a appelés auprès de lui pour leur répondre, leur expliquer…

Et c’est à ce moment-là qu’arrivent « sa mère et ses frères ». Ce ne sont donc pas les mêmes. « Les gens de chez lui », des gens de Nazareth peut-être, pensaient et affirmaient que Jésus avait perdu la tête et étaient venus pour « se saisir de lui ».

L’autre groupe qui apparaît maintenant est bien différent. Marc est plus précis : ce sont sa mère et ses frères. Les plus proches, la petite famille.

Que pensent-ils, eux ? Mystère ! Marc reste silencieux sur cette question.

Que font-ils ? Juste le faire appeler car – nous le savons déjà depuis le verset 20 et c’est encore répété ici (v. 32) -  la foule empêche d’accéder à Jésus. Ils doivent donc rester dehors et le faire appeler ( de proche en proche). Le message est bien transmis : « ils te cherchent ». Surtout, n’extrapolons pas la raison de cette recherche : rien n’en est dit et nous ne sommes plus au verset 21 : les interlocuteurs ne sont pas les mêmes !

Que disent-ils ? Juste un appel. L’expression d’une quête.

Puis, Jésus s’adresse à ceux qui l’entourent et qui lui transmettent le désir de sa famille.

« Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ? » : voilà une question qui nous concerne, nous, qui pouvons nous reconnaître frères en et avec Jésus. Ecoutons donc attentivement la réponse de Jésus : ce sont ceux qui se laissent enseigner par Jésus et tentent de faire sa volonté tout au long de leur vie. Jésus est clair : « celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère ». 

Et quel bel hommage rendu par Jésus à sa maman, elle qui dès le premier instant a consenti : « qu’il me soit fait selon ta parole ». Ainsi, Marie peut se reconnaître mère à double titre : dans sa maternité comme dans son désir de faire sa volonté.

Seigneur Jésus, donne-nous soif de ta parole, réveille chaque jour notre désir de te chercher, de comprendre ta volonté pour la mettre en pratique. Béni sois-tu de nous vouloir tes frères, tes sœurs. Donne-nous de vivre dans la joie cette fraternité.

1 commentaire:

La Belle Porte a dit…

Dans les traductions que nous avons qui est celle de Bernard Frinking (littérale) et celle de Soeur Jeanne d'Arc
le verset 35 dit « celui là est pour moi frère ET soeur ET mère ! »

Quelle belle invitation à vivre un lien familial avec Jésus
d'un tout autre « ordre »,
d'une toute autre « portée »,
d'une tout autre «grandeur »

en frère et soeur et mère...les 3 à la fois