Mc 2
3 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre
hommes.
4 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent
le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Viens Esprit Saint, montre-nous
toutes les « ouvertures » , qu’elles nous conduisent hors de nos
étroitesses, loin de nos aveuglements.
Nous connaissons (trop) bien cette histoire… Le défi est donc de la
recevoir « à neuf », et la découpe en versets peut aider à s’arrêter
sur des détails évocateurs.
Regardons les acteurs de cette scène qui se divisent clairement en deux
groupes.
Il y a ceux qui sont tranquillement assis à l’ombre, dans la maison. Ce
qui se passe à l’extérieur leur importe peu. Ils ont retrouvé Jésus, et ils écoutent respectueusement le rabbi. Ce qui se passe dans leur cœur est le
secret de chacun, rien sans doute ne permet de le supposer, sauf qu’ils
demeurent là, alors que Jésus annonce la Parole.
Il y a ceux qui s’activent, qui pensent, non pas à eux, mais à ce pauvre
homme qui a besoin d’aide. Peut-être se soucient-ils peu d’écouter Jésus.
Pourtant, ils ont déjà compris qu’il pouvait guérir, qu’il pouvait faire
marcher un paralysé. Le chemin leur est barré par la foule, personne ne pense à
s’écarter pour permettre au malade de s’approcher de Jésus. Il n’y a plus de
passage… il faut en créer un !
Leur ingéniosité, leur courage et leur persévérance (cela n’a quand pas
dû être si simple de démonter le toit, même s’il y avait déjà une petite
ouverture destinée à apporter air et lumière dans la salle de dessous) n’ont
d’égale que leur certitude du bon aboutissement de cette démarche.
C’est cette conviction à toutes épreuves qui leur fait trouver la
solution : il faut faire une « ouverture ». Quelles que soient les situations, il y a toujours une ouverture en vue. Ce
qui est curieux, c’est que ce passage ouvre sur… l’intérieur de la maison. Mais
elle ouvre surtout le chemin vers Jésus. On imagine bien les quatre porteurs
descendre prudemment le brancard, et rester eux-mêmes là-haut, sur le toit, à
observer la suite, pleins d’espoir… Ils ont « porté » le paralytique
jusqu’au maître : leur mission s’arrête là.
Seigneur Dieu, rends-nous avides de ta présence, ingénieux pour te
trouver. Fais que – selon la parole de Jésus – les fils de la lumière ne soient pas moins
avisés que les fils de ce monde !
1 commentaire:
Qui sont ces 4 hommes ?
Depuis le verset 39 : Il alla par toute la Galilée
nous n'entendons plus parler des 4 premiers appelés.
Les 4 ici, ne serait-ce pas eux... ?
La Belle Porte
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