Mc 2
17 Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens
bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu
appeler des justes, mais des pécheurs. »
Viens, Esprit saint, viens nous
faire entendre l’appel qui nous est adressé.
Ils ne se sont pas gênés ! Ils ont parlé assez fort pour être entendus…
plus besoin de lire dans les pensées ! Leur exaspération croît-elle à ce
point ? Ou bien se sentent-ils si parfaits, si autorisés à classer les
personnes, voire à les juger ?
« Dieu seul peut pardonner »
disaient-ils (v. 7). Si le pardon appartient à Dieu, est-ce que le jugement
leur appartient ?
Jésus va leur répondre. Cette fois, non pas par une question, mais par un
proverbe (le premier d’une belle série).
L’histoire du médecin devait leur être bien connue : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui
ont besoin du médecin ». Une évidence ! Reste à savoir qui sont
les bien-portants, qui sont les malades. Les scribes savent sûrement où se
classer…
Mais, évidemment, Jésus continue, et cela se corse : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais
des pécheurs ». Ce qui est frappant c’est que, d’un coup, il ne s’agit
plus de guérir… mais d’appeler !!
Nous sommes dans des versets décrivant l’appel de disciples, et cet
épisode en est aussi. Après Lévi, il y aura d’autres appels, d’autres « pécheurs »
comme lui invités à suivre Jésus. Ainsi, Jésus nous rappelle sa mission (je
suis venu) mais aussi la relation qu’il établit avec ceux qu’il veut : il
appelle « des pécheurs », ceux qu’il choisit.
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