dimanche 10 mars 2019

Pour que vous sachiez


Mc 2
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

Viens, Esprit Saint, viens nous faire découvrir la parole qui nous révèle la puissance et la bonté de notre Dieu.

Les voilà donc tous déroutés par les questions de Jésus et nul n’ose bien sûr se risquer à y répondre.
Ils ne savent (vraiment) pas ? Et bien, Jésus va le leur enseigner : « pour que vous sachiez ». C’est vrai qu’il s’agit des scribes, des érudits qui sont sensés guider le peuple… Leur « connaissance » devrait aller de soi. Jésus va leur apprendre, non pas en discours, mais en acte.

Petite démonstration donc de son pouvoir au service de son enseignement, au service de la révélation » de qui il est. Il se désigne lui-même par un terme peu significatif « fils de l’homme » (si souvent noté dans le premier testament comme désignant simplement un homme avant de désigner Jésus lui-même), mais il manifeste clairement son pouvoir de pardonner à l’instar de Dieu, donc – s’ils restent logiques avec leurs raisonnements - il manifeste sa divinité à leurs yeux…
Il se tourne vers le paralysé qui est là au milieu du jeu et qui redevient la personne importante, celle qui va bénéficier du « pouvoir » de Jésus, celle qui a foi en lui.

Introduit par une affirmation soulignant précisément ce pouvoir, manifestant la force de la parole de Jésus : « je te le dis ». Puis trois impératifs, une suite d’ordres à exécuter : se lever (se mettre debout, ressusciter), prendre son brancard (montrer la force reçue, sa liberté nouvellement acquise… ) et rentrer chez lui (se mettre en marche, reprendre ses activités là où il est, chez lui).

Marc prend la peine de décrire la suite : « aussitôt », il exécute les trois ordres. Mais il ajoute « devant tout le monde ». Il joue son rôle de témoin. Pourtant, il n’a rien demandé, rien affirmé… il est resté dans un silence total depuis le début. On ignore même ce qu’il pense. S’est-il impatienté des discours entre Jésus et les scribes ? A-t-il douté à ce moment-là ? Peu importe ! C’est bien grâce à lui que tous sont stupéfaits, ce qui les amène (tous !) à rendre gloire à Dieu.

Seigneur Dieu, ouvre nos yeux et nos intelligences à tes merveilles. Donne-nous de voir les « miracles » de chaque jour par lesquels tu continues à te révéler à nous, afin que nous puissions t’en rendre grâce, pleins de « reconnaissance », dans la joie, précisément, de t’y reconnaître.

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