Mc 2
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité
pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta
maison. »
12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Viens, Esprit Saint, viens nous
faire découvrir la parole qui nous révèle la puissance et la bonté de notre
Dieu.
Les voilà donc tous déroutés par les questions de Jésus et nul n’ose bien
sûr se risquer à y répondre.
Ils ne savent (vraiment) pas ? Et bien, Jésus va le leur enseigner :
« pour que vous sachiez ». C’est vrai qu’il s’agit des scribes, des
érudits qui sont sensés guider le peuple… Leur « connaissance »
devrait aller de soi. Jésus va leur apprendre, non pas en discours, mais
en acte.
Petite démonstration donc de son pouvoir au service de son enseignement,
au service de la révélation » de qui il est. Il se désigne lui-même par un
terme peu significatif « fils de l’homme » (si souvent noté dans le
premier testament comme désignant simplement un homme avant de désigner Jésus
lui-même), mais il manifeste clairement son pouvoir de pardonner à l’instar de
Dieu, donc – s’ils restent logiques avec leurs raisonnements - il manifeste sa
divinité à leurs yeux…
Il se tourne vers le paralysé qui est là au milieu du jeu et qui
redevient la personne importante, celle qui va bénéficier du
« pouvoir » de Jésus, celle qui a foi en lui.
Introduit par une affirmation soulignant précisément ce pouvoir,
manifestant la force de la parole de Jésus : « je te le
dis ». Puis trois impératifs, une suite d’ordres à exécuter : se lever
(se mettre debout, ressusciter), prendre son brancard (montrer la force reçue,
sa liberté nouvellement acquise… ) et rentrer chez lui (se mettre en marche,
reprendre ses activités là où il est, chez lui).
Marc prend la peine de décrire la suite : « aussitôt », il
exécute les trois ordres. Mais il ajoute « devant tout le monde ». Il
joue son rôle de témoin. Pourtant, il n’a rien demandé, rien affirmé… il est
resté dans un silence total depuis le début. On ignore même ce qu’il pense. S’est-il
impatienté des discours entre Jésus et les scribes ? A-t-il douté à ce
moment-là ? Peu importe ! C’est bien grâce à lui que tous sont
stupéfaits, ce qui les amène (tous !) à rendre gloire à Dieu.
Seigneur Dieu, ouvre nos yeux et nos intelligences à tes merveilles. Donne-nous
de voir les « miracles » de chaque jour par lesquels tu continues à
te révéler à nous, afin que nous puissions t’en rendre grâce, pleins de « reconnaissance »,
dans la joie, précisément, de t’y reconnaître.
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