Ps 17
13 Une lueur le précède,
ses nuages déferlent :
grêle et gerbes de feu.
14 Tonnerre du Seigneur dans le ciel,
le Très-Haut fait entendre sa voix :
grêle et gerbes de feu.
15 De tous côtés, il tire des flèches,
il décoche des éclairs,
il répand la terreur.
16 Alors le fond des mers se découvrit,
les assises du monde apparurent,
sous ta voix menaçante, Seigneur,
au souffle qu'exhalait ta colère.
Viens Esprit Saint, toi seul peux
nous révéler qui est notre Dieu.
Une lueur le précède :
quelle est cette lueur, seule touche de douceur dans ces versets ? Qu’est-ce
qui annonce la venue du Seigneur ?
ses nuages déferlent :
grêle et gerbes de feu : de nouveau la nature et ses débordements sert
d’illustration à la toute-puissance de Dieu.
Tonnerre du Seigneur
dans le ciel, le Très-Haut fait entendre sa voix : grêle et gerbes de feu :
quoi de plus terrifiant que le tonnerre, les gerbes de feu (répétées)… ?
La voix de Dieu tonne littéralement…
De tous côtés, il tire
des flèches, il décoche des éclairs, il répand la terreur : reprise du
thème de l’orage et confirmation de la mise-en-scène terrifiante.
Alors le fond des mers
se découvrit, les assises du monde apparurent : de pire en pire… à
quoi nous prépare toute cette démonstration ?
sous ta voix
menaçante, Seigneur, au souffle qu'exhalait ta colère : un Dieu en
colère (rappelons-nous pourquoi : l’écrasement de son fidèle par les
méchants), qui, d’un souffle, d’une parole menaçante, est capable de toute
manifestation y compris de faire apparaître les assises du monde…
Est-ce vraiment l’image de Dieu qu’avaient les contemporains
du psalmiste ? Veut-il leur inspirer une « sainte crainte » de
la divinité ? Ou démontrer que son Dieu est plus puissant que tous les
autres, que c’est bien lui qu’il faut honorer ? Dans ce contexte de
cataclysme, que va finalement faire Dieu ?
Seigneur Dieu, accorde-nous la grâce de rester toujours à l’écoute
de ta parole, à l’écoute de nos frères, afin que nous découvrions peu à peu qui
tu es : Dieu à la fois plein de force et de bonté. Mets-en nos cœurs une
juste crainte, une crainte inspirée par ta transcendance : tes chemins ne sont
pas nos chemins, tes pensées sont tellement élevées au-dessus de nos pensées…
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