Ps 15, 3-4
« Toutes les
idoles du pays, ces dieux que j'aimais,
ne cessent d'étendre leurs ravages,
et
l'on se rue à leur suite.
Je n'irai pas leur offrir le sang des sacrifices
;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres ! »
Le psalmiste nous ouvre
son cœur, nous partage un pan de sa vie :
« Toutes les idoles
du pays, ces dieux que j'aimais »
Voici la grande
tentation, le grand fléau qui s’est entreposé entre Israël et son Dieu :
le culte des idoles.
Lorsque le peuple
d’Israël entra en relation avec les autres nations, il reçut également leurs
dieux : dieu du soleil et de la lune, dieu de la fertilité et de la
moisson, dieu de la végétation et de la famille…
C’est toute l’histoire
d’Israël qui fut traversée par le piège de l’idolâtrie.
Pour avertir le peuple,
le sensibiliser et le ramener sur le bon chemin, Dieu a envoyé ses prophètes…
mais il fut long, le chemin de l’Alliance entre Israël et son Dieu.
Le psalmiste constate que
l’idolâtrie n’est pas un chemin de Vie :
« Ces dieux que j'aimais ne cessent
d'étendre leurs ravages, et l'on se rue à leur suite »
Dans nos vies aussi, il y a des tentations d’idolâtrie…
Pouvons-nous les regarder en face ? Et constater combien elles sont des
voies sans issue ?
Le psalmiste, quant à lui, a pris une claire
décision, irrévocable :
« Je n'irai
pas leur offrir le sang des sacrifices ; leur nom ne viendra pas sur mes lèvres
! »
Le « sang des sacrifices » fait partie
du rituel de l’Alliance, une façon d’entrer en relation avec son Dieu.
Ce « nom » que le psalmiste ne veut pas
prononcer rappelle que dire le nom de quelqu’un ou prononcer le nom d’un dieu
est une façon de le reconnaître, de lui rendre honneur.
Or, le psalmiste s’y refuse ! Et non, le
refuserons-nous aussi ?
Apprends-nous, Seigneur, à repérer dans nos vies,
les idoles qui ne peuvent que nous tromper et nous détourner de Toi.
Apprends-nous à te dire, jour après jour : « C’est toi, mon
Dieu ! »
Sr Marie-Jean
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