Ps 17
28 Tu sauves le peuple des humbles ; les regards hautains,
tu les rabaisses.29 Tu es la lumière de ma lampe, Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
30 Grâce à toi, je saute le fossé, grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.
Viens Esprit Saint, que cette
parole soit la lampe de mes pas, la lumière sur ma route.
Tu sauves le peuple des humbles ;
les regards hautains, tu les rabaisses : le psalmiste poursuit sa
prière, parle à son Dieu, il tente de formuler qui il est pour lui. Ici, c’est
à un Dieu-Sauveur qu’il s’adresse, en sortant d’ailleurs de la relation « Dieu
et moi ». Il entraîne là un peuple entier… celui des humbles, celui de
ceux qui savent accueillir le salut. Et les autres ? Dieu rabaisse leurs
regards afin qu’ils puissent eux aussi un jour rejoindre « le peuple des
humbles ».
Tu es la lumière de ma lampe,
Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit : je suis la lampe et tu es la
lumière ; tu es cette huile de joie que tu veux voir briller dans toutes
nos lampes ; même la ténèbre, pour toi, n’est pas ténèbre, même de nuit ma
route, avec toi, est clarté.
Grâce à toi, je saute le fossé,
grâce à mon Dieu, je franchis la muraille : « ne t’attarde pas à
l’ornière » écrit René Char. Les
fossés sont faits pour être sautés, tout obstacle sur notre route, pour être escaladé.
Seigneur Jésus, c’est grâce à toi que je poursuis ma route, grâce à mon
Dieu que je franchis les obstacles. Béni sois-tu.
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