21 Le Seigneur me traite selon ma justice,
il me donne le salaire des mains pures,
22 car j'ai gardé les chemins du Seigneur,
jamais je n'ai trahi mon Dieu.
23 Ses ordres sont tous devant moi,
jamais je ne m'écarte de ses lois.
24 Je suis sans reproche envers lui,
je me garde loin du péché.
25 Le Seigneur me donne selon ma justice,
selon la pureté des mains que je lui tends.
Viens Esprit Saint, viens éclairer ma route, que je garde tes commandements qui font toute ma joie.
Le Seigneur me traite selon ma justice, il me donne le salaire des mains pures : après les descriptions de ses malheurs, des menaces qui l'entourent, après l'appel au secours et le geste de la main tendue, nous changeons de ton. Cette nouvelle tonalité a été introduite à la fin du verset précédent : « il m'aime ».
Cette séquence-ci est, pour l'essentiel, une description de l'agir du psalmiste. Nous retrouvons un thème récurrent de ce psaume : celui de la justice. Le psaume 16 s'était ouvert sur LA justice, et refermé sur TA justice.
Ici, troisième angle de vue, c'est MA justice, celle du priant. Comme l'amour qui vient de Dieu seul et est destiné à être vécu et partagé par tous, ainsi la justice de Dieu (qui n'est qu'une conséquence de son amour) est vouée à être vécue par tous et pour tous.
car j'ai gardé les chemins du Seigneur, jamais je n'ai trahi mon Dieu : nous retrouvons une autre caractéristique du Ps 16 dans cette assurance étonnante du psalmiste : il a toujours marché sur les chemins du Seigneur... déjà un exploit ! Mais en plus, il affirme n'avoir jamais trahi SON Dieu. Le possessif traduit bien à propos la relation personnelle entre Dieu et son fidèle. Est-ce là que s'ancre une telle certitude ?
Ses ordres sont tous devant moi, jamais je ne m'écarte de ses lois. Je suis sans reproche envers lui, je me garde loin du péché : dans la répétition l'insistance sur cette fidélité, apparaît un nouveau mot : « sans reproche » : sans retour, sans écart de sa droiture.
Le Seigneur me donne selon ma justice, selon la pureté des mains que je lui tends : reconnaissance d'un don mais qui apparaît moins ici comme à l'origine que comme récompense de l'action. Le verset 21 parlait d'ailleurs explicitement d'un « salaire ». Sans doute faut-il des mains tendues vers Dieu mais moins pour démontrer leur pureté que pour accueillir le don initial.
Seigneur, tu es ce Dieu auquel on peut parler en toute confiance, parfois avec un brin de folie. Mais tu aimes tes enfants audacieux qui se tiennent devant toi avec audace.
Cette séquence-ci est, pour l'essentiel, une description de l'agir du psalmiste. Nous retrouvons un thème récurrent de ce psaume : celui de la justice. Le psaume 16 s'était ouvert sur LA justice, et refermé sur TA justice.
Ici, troisième angle de vue, c'est MA justice, celle du priant. Comme l'amour qui vient de Dieu seul et est destiné à être vécu et partagé par tous, ainsi la justice de Dieu (qui n'est qu'une conséquence de son amour) est vouée à être vécue par tous et pour tous.
car j'ai gardé les chemins du Seigneur, jamais je n'ai trahi mon Dieu : nous retrouvons une autre caractéristique du Ps 16 dans cette assurance étonnante du psalmiste : il a toujours marché sur les chemins du Seigneur... déjà un exploit ! Mais en plus, il affirme n'avoir jamais trahi SON Dieu. Le possessif traduit bien à propos la relation personnelle entre Dieu et son fidèle. Est-ce là que s'ancre une telle certitude ?
Ses ordres sont tous devant moi, jamais je ne m'écarte de ses lois. Je suis sans reproche envers lui, je me garde loin du péché : dans la répétition l'insistance sur cette fidélité, apparaît un nouveau mot : « sans reproche » : sans retour, sans écart de sa droiture.
Le Seigneur me donne selon ma justice, selon la pureté des mains que je lui tends : reconnaissance d'un don mais qui apparaît moins ici comme à l'origine que comme récompense de l'action. Le verset 21 parlait d'ailleurs explicitement d'un « salaire ». Sans doute faut-il des mains tendues vers Dieu mais moins pour démontrer leur pureté que pour accueillir le don initial.
Seigneur, tu es ce Dieu auquel on peut parler en toute confiance, parfois avec un brin de folie. Mais tu aimes tes enfants audacieux qui se tiennent devant toi avec audace.
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