38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,
je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ;
ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ;
devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ;
j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? Pas de sauveur !
Le Seigneur ? Pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent,
de la boue qu'on enlève des rues.
Viens Esprit Saint, que ta
parole en nos cœurs y attise l’espérance, fut-ce au cœur du combat.
Je poursuis mes ennemis, je les
rejoins, je ne reviens qu'après leur défaite ; Je les abats : ils ne pourront
se relever ; ils tombent : les voilà sous mes pieds : description
haute en couleur du combat et de la victoire contre tous les
« ennemis » possibles : à nous de voir…
Pour le combat tu m'emplis de
vaillance ; devant moi tu fais plier mes agresseurs. Tu me livres des ennemis
en déroute ; j'anéantis mes adversaires : avec bien vite la reconnaissance
que la force ne provient pas de nous-mêmes. S’il nous faut combattre, nous en
recevons la force et le courage.
Ils appellent ? Pas de sauveur ! Le
Seigneur ? Pas de réponse ! : le Seigneur est un Dieu qui se tait
lorsque le cri qui monte vers lui est « pervers ». Appeler dans le
vide, tel est, pourrait-on dire, le sort des méchants…
J'en fais de la poussière pour le
vent, de la boue qu'on enlève des rues : remarque pleine de mépris à
première vue, mais qui pourrait bien être la bonne attitude par rapport à tout
ce qui fait obstacle sur notre route…
Seigneur Dieu, pour toi rien n’est impossible et tu ne nous abandonnes
à aucun combat que nous ne puissions traverser avec ton aide et ta force. En
toi je mets mon espoir.
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