Es 40
10
voici le Seigneur DIEU !
Avec
vigueur il vient, et son bras lui assurera la souveraineté ;
voici
avec lui son salaire, et devant lui sa récompense.
11
Comme un berger il fait paître son troupeau, de son bras il rassemble ;
il
porte sur son sein les agnelets, procure de la fraîcheur aux brebis qui
allaitent. »
Viens Esprit Saint, au travers de la parole, viens nous révéler le
visage de notre Dieu.
voici
le Seigneur DIEU : « voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu »…
et tout est dit. Entendez-vous cette voix qui vient jusqu’à nous des
profondeurs de l’histoire malgré tout ce qui tente de l’arrêter ? De proche en proche, de siècle en siècle,
elle vient vers nous avec toute la puissance de conviction que Dieu a mise en
elle car elle est sa voix.
Avec vigueur il vient, et son bras lui
assurera la souveraineté : oui, il vient. Mais le prophète continue à
en profiter pour dessiner le visage de ce Dieu qui s’approche. Après sa
fidélité, voici deux autres caractéristiques qui pourraient paraître opposées.
Il dépeint d’abord un Dieu puissant, un Dieu dont le bras est plein de force
(« il étend le bras du haut du ciel » dit le psaume).
voici avec lui son salaire, et devant lui sa
récompense : Dieu est à l’œuvre, il agit, il vient en aide, il
libère ; plutôt que récompense on pourrait traduire par
« action », « œuvre » : Dieu est présent et agissant.
Comme un berger il fait paître son troupeau,
de son bras il rassemble : après avoir décrit ce Dieu fort, le texte
bascule vers un Dieu humble, un Dieu berger. Bien sûr les rois eux-mêmes
étaient désignés par ce terme de pasteur, et déjà Ezéchiel avait longuement
décrit le Dieu berger (ch. 34) en opposition avec les bergers d’Israël et leur
troupeau dispersé… eux qui ne cherchaient pas la bête perdue…
il porte sur son sein les agnelets, procure
de la fraîcheur aux brebis qui allaitent : l’auteur pousse encore plus
loin la description de ce berger qui, non seulement, veille efficacement sur son
troupeau, mais prend un soin tout attentif et même plein de tendresse pour
chacune de ses bêtes et spécialement des plus faibles : l’agneau
nouveau-né, la mère qui allaite son petit.
Seigneur
Jésus, tu t’es désigné toi-même comme le bon berger, celui qui connaît chacune
de ses brebis par son nom, celui qui n’en abandonne aucune… Joie de faire
partie tous ensemble d’un tel troupeau, d’être conduits par un tel berger !
Nous t’en rendons grâce.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire