Elle priait le Seigneur Dieu d'Israël en disant : « Mon
Seigneur, notre Roi, Toi, tu es le Seul ! Porte moi secours, à moi qui suis
seule et n'ai d'autre secours que toi ; car je vais jouer avec le danger.
(Esther 4, 17 (14-15))
Seigneur, donne-nous ton Esprit tandis que nous ouvrons
les Écritures. Qu’il habite nos cœurs et les instruise. Qu’il donne d’entendre
tes appels.
Elle priait le Seigneur Dieu d'Israël en disant :
Nous venons d’entendre la prière de
Mardochée, voici celle d’Esther. Elle se tourne vers son Dieu, le Dieu de son
peuple Israël.
« Mon Seigneur, notre Roi, Toi, tu es le Seul !
Elle reconnait son Dieu comme sien, Mon Seigneur. En même temps elle le
reconnaît comme Dieu de son peuple : notre
Roi. Dans la bouche de la reine Esther, cette appellation : notre Roi,
revêt toute son importance. Esther reconnaît que le Roi d’Israël c’est le
Seigneur, et non un quelconque humain. Elle tutoie son Dieu, comme le
psalmiste. Elle lui parle confiante. Tu
es le Seul ! Comment
pouvons-nous comprendre cette expression ? Il est le Seul Dieu ?
confession proche du Shema Israël que tout juif récite au quotidien. Le Dieu
seul, le Dieu un. L’unique Dieu. Ce peut-être aussi la reconnaissance de Dieu
comme celui seul qui en ce moment peut l’entendre, elle, Esther. Le seul auprès
duquel elle peut trouver refuge.
Porte moi secours,
à moi qui suis seule et n'ai d'autre secours que toi ;
Le Seigneur est le Seul et Esther est
seule ! conjugaison de solitude ! Elle est seule et impuissante. Elle
ne peut trouver en elle-même le salut. Elle ne peut trouver le salut en
personne de son peuple, de son entourage en ce moment.
car je vais jouer
avec le danger.
Et elle est consciente qu’en allant
trouver le roi sans avoir été appelée, elle brave les ordres du roi d’une part,
et d’autre part, elle n’est nullement assurée que sa requête pour le salut du
peuple d’Israël sera entendue. Avant d’aller au-devant du roi, elle vient au-devant
de son Dieu. Elle vient se confier à lui, déposer en lui son cœur en détresse.
Seigneur, je te bénis pour tous les cœurs
en détresse que tu accueilles auprès de toi. Je te bénis pour ton regard posé
sur chacun, pour ton geste de sauveur.
Aujourd’hui encore tu entends le cri
des pauvres, et des démunis. Apprends-nous la prière humble et confiante, qui
trouve en toi secours, force, courage pour accomplir ce qu’il nous revient d’accomplir.
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