Esther (grec) 2
19 Mardochée servait à la Cour. 20 Esther n’avait
pas révélé sa patrie ; c’est que Mardochée lui avait fait cette recommandation
: craindre Dieu et accomplir ses commandements – comme lorsqu’elle était avec
lui. Esther ne changea pas de conduite.
21 Les deux eunuques royaux qui étaient chefs des gardes du
corps avaient pris ombrage de l’avancement de Mardochée et ils cherchaient à
tuer le roi Artaxerxès. 22 Mais l’affaire fut connue de Mardochée ;
il en informa Esther qui découvrit au roi les éléments de la conspiration. 23
Le roi interrogea les deux eunuques, qui furent pendus. En éloge, le roi
ordonna d’enregistrer ces faits dans la Bibliothèque Royale pour garder le
souvenir des bons offices de Mardochée.
Viens Esprit Saint,
garde-nous fidèles dans l’accomplissement des « commandements », de
ta loi d’amour que tu nous fais découvrir au travers de la parole.
Mardochée servait à la Cour : à
part lors de l’introduction du chapitre « A » où Mardochée nous a été
présenté comme un personnage important, cette information ne nous a pas encore
été donnée. Ici, il apparaît comme un simple serviteur.
Esther n’avait pas
révélé sa patrie : nous le savons déjà depuis le verset 10, cela
doit donc être suffisamment important pour être répété.
c’est que Mardochée
lui avait fait cette recommandation : craindre Dieu et accomplir ses
commandements – comme lorsqu’elle était avec lui. Esther ne changea pas de
conduite : voilà enfin une indication sur la conduite d’Esther ;
elle sait que révéler qu’elle est juive pourrait la mettre en danger et
compromettre bien des choses. Mais elle veut surtout rester fidèle à son Dieu
et respecter ses commandements, et cela, comme elle l’a appris de son tuteur et
pratiqué lorsqu’elle vivait auprès de lui. Pourtant les circonstances ont bien
changé ! Déjà déportée en terre non juive, la voilà maintenant épouse d’un
roi « païen ».
Malgré tout, malgré qu’elle soit maintenant seule, elle ne
change pas de conduite. Ne se répète-t-elle pas le psaume : « J’ai fait
de tes commandements mon cantique, dans ma demeure d’étranger »… (Ps
118,54)
Cette belle fidélité nous révèle la profondeur de l’âme
d’Esther, que nous avions déjà un peu devinée. Grâce au traducteur grec, cette
dimension religieuse est explicite, le nom de Dieu est cité.
Nous laissons maintenant Esther pour retrouver l’agitation
de la Cour du roi et ses intrigues…
Les deux eunuques
royaux qui étaient chefs des gardes du corps avaient pris ombrage de l’avancement de Mardochée et ils cherchaient à tuer le roi Artaxerxès :
ils n’y vont pas de main morte ! Un peu de jalousie devant la montée en
grade (pourquoi ?) d’un homme qui ne doit pourtant pas s’en vanter
beaucoup… et – en lien avec cela ? – un désir de vengeance allant jusqu’au
projet de tuer le roi.
Mais l’affaire fut
connue de Mardochée : l’introduction nous a raconté que Mardochée
avait surpris leur complot…
il en informa Esther
qui découvrit au roi les éléments de la conspiration : un message a dû
passer de Mardochée à Esther puis celle-ci, reçue par le roi, lui a directement
transmis la menace. Notre jeune reine s’implique déjà dans les évènements qui
se trament au palais (dans l’introduction, c’était Mardochée lui-même qui
révélait le complot au roi.)
Le roi interrogea les
deux eunuques, qui furent pendus : une confrontation, puis
l’application de la sentence.
En éloge, le roi
ordonna d’enregistrer ces faits dans la Bibliothèque Royale pour garder le
souvenir des bons offices de Mardochée : et, bien souligné, ce souci
d’inscrire les faits pour - la même expression revient - « en garder le
souvenir ». Cette fois, Mardochée ne reçoit plus de cadeaux mais le
service rendu est scrupuleusement consigné.
Seigneur Jésus, dans mon cœur je conserve tes ordres, ne me
laisse pas errer loin de tes commandements… à suivre tes exigences, j’ai trouvé
la joie… Je trouve en tes commandements mon plaisir, je n'oublie pas ta parole
(Ps 118)
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