Esther (grec) 4
15 Esther renvoya celui qui était venu auprès d’elle, et
elle fit dire à Mardochée : 16 « Va réunir les Juifs qui se trouvent
à Suse, et jeûnez pour moi : ne mangez pas, ne buvez pas, pendant trois jours,
ni jour ni nuit. Moi de même, avec mes demoiselles d’honneur, je me priverai de
nourriture. Sur ce, en dépit de la loi, j’irai près du roi, même si je dois
être anéantie. » 17 Mardochée s’en alla faire tout ce qu’Esther lui
avait commandé.
Viens Esprit Saint,
sème en nos cœurs la parole de Dieu. Heureux sommes-nous si nous la recevons et
la faisons fructifier.
Esther renvoya celui
qui était venu auprès d’elle, et elle fit dire à Mardochée : est-ce la
dernière phrase de Mardochée (qui sait… ?) qui a touché Esther ?
Est-ce le sentiment d’être un instrument dans les mains de Dieu qui emporte sa
décision ? Le texte est toujours très discret sur l’évolution des
personnages. Le fait est qu’Esther est retournée, elle a pris sa décision, elle
la fait dire à Mardochée… à sa façon.
Va réunir les Juifs
qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi : ne mangez pas, ne buvez pas,
pendant trois jours, ni jour ni nuit. Moi de même, avec mes demoiselles
d’honneur, je me priverai de nourriture : la voici qui donne à son
tour des ordres à son oncle. Nous percevons déjà combien le salut d’Israël
dépend de l’estime et de l’affection qui lient ces deux-là. Car ce salut est
une affaire de solidarité, il est porté par beaucoup : les juifs de Suse, la
reine et ses demoiselles d’honneur (sont-elles juives ?).
Sur ce, en dépit de la
loi, j’irai près du roi, même si je dois être anéantie : cette
préparation donnera force et courage à Esther : elle enfreindra la loi car
ce sera pour une cause supérieure, celle de la vie d’un peuple. Elle sait ce qu’elle
risque, elle est décidée.
Mardochée s’en alla
faire tout ce qu’Esther lui avait commandé : certainement soulagé de l’attitude
de sa pupille, Mardochée va exécuter son « commandement ».
Seigneur Jésus, tu as besoin de nous, tu as besoin de chacun
au jour le jour. Merci pour ce bonheur quotidien d’être tes ouvriers, tes
serviteurs. Nous t’en rendons grâce ! Comme Esther, comme Marie surtout,
puissions-nous répondre un oui confiant à ton appel.
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