Lc 5
31 Jésus prenant la parole leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. 32 Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs pour qu'ils se convertissent. »
Esprit Saint, ouvre nos cœurs à l’appel de Jésus à la conversion.
Jésus prenant la parole leur dit : pour la seconde fois – et pas la dernière ! – nous trouvons le schéma récurrent des « controverses » : un acte posé par Jésus (ou ses disciples), la réaction, plus ou moins directement exprimée, des pharisiens, et une déclaration de Jésus qui clôt aussitôt le débat. Et si l’évangéliste ne se préoccupe plus de la suite, c’est bien pour mettre ainsi en relief une déclaration de Jésus sur un sujet important.
"Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades" : aujourd’hui donc, il s’agit du but de la « venue » de Jésus : il se compare à un médecin (ce n’est pas la première fois : voir 4,23) ; il est venu guérir les malades que sont les pécheurs : un malade, on ne le punit pas, on ne lui fait pas de reproche, on espère seulement qu’il guérisse !
"Je ne suis pas venu appeler les justes" : nous entendons « les vrais justes », et certainement pas ceux qui se croient tels. Mais où sont-ils, les justes ? Sinon ceux qui se savent justifiés précisément par le Christ ?
"je suis venu appeler les pécheurs à la conversion": voilà comment Jésus veut guérir le pécheur, nous guérir : en nous appelant ! Il nous appelle à lui, nous invite à nous tourner vers lui, à nous « convertir ».
Seigneur Jésus, tu nous appelles sans cesse, tu nous invites à nous tourner vers toi, à nous convertir. Puissions-nous écouter ta voix, entendre ton appel, y répondre avec un cœur libre et aimant.
1 commentaire:
"Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades."
Ce sont bien des "cortèges de mort" ou "des cortèges de vie" qui nous sont perpétuellement proposés! Ceux de la semaine dernière en faveur ou contre l'euthanasie, l'avortement ne sont que des exemples parmi tant d'autres!
Dans la parole de Jésus s'ouvre une perspective nouvelle...celle de la vie malgré la maladie, malgré et au-delà de la mort. A Pâque, à travers la souffrance et la mort, il ouvre cette voie.
L'espérance d'une guérison complète par nous-même est illusoire si nous n'acceptons pas d'être sauvé par notre Serviteur et Seigneur.
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