Luc 4, 23-24
Viens Esprit de Dieu, ouvre
nos cœurs, qu’ils accueillent ton Fils, ton Envoyé
Viens Esprit de Dieu, enlève
les obstacles qui sur nos routes barrent ton chemin
Il leur dit : « Bien
sûr, vous allez me citer ce proverbe : Médecin guéris-toi toi-même. Tout
ce que nous avons entendu qui est arrivé à Capharnaüm, fais-le aussi ici, dans
ta patrie. »
Etonnante cette parole. Jusqu’ici ce passage de l’Ecriture paraissait
serein, tous avaient rendu témoignage et étaient en admiration devant les
paroles de Jésus. La question qui a suivi « N’est-il pas le fils de Joseph ? »
était-elle tentée de doute ? Il semblerait bien à voir la réponse de
Jésus.
Luc ne nous a pas encore parlé du passage de Jésus à Capharnaüm et de
son action. Mais à entendre Jésus, on comprend qu’il y a déjà accompli des
signes qui ont marqué les foules. Et les gens de sa patrie veulent qu’il fasse
pareil chez lui ! Si un médecin ne se soigne pas correctement, il risque
de ne pas recevoir confiance de ceux qui l’approchent. En réclamant des signes
et prodiges, ils risquent de réduire la mission de Jésus à celle d’un
thaumaturge. Mais Jésus est plus prophète que thaumaturge. Il est revêtu d’une
mission précise que lui a confiée le Père, et dont il vient de proclamer avec
les mots d’Isaïe toute la portée.
Et il dit : « Amen, je vous le dis
aucun prophète n’est bien accueilli en sa patrie ».
Jésus n’est pas accueilli en sa patrie comme envoyé de Dieu, on regarde
seulement son origine humaine, on s’arrête à ce que l’on sait de lui. Il est le
fils de Joseph, un enfant du pays. S’il veut montrer qui il est qu’il multiplie
signes et prodiges ! On croirait entendre le diable à nouveau : Si tu
es Fils de Dieu…
Seigneur, apprends-nous à poser sur toi un regard de foi, à accueillir
le message que tu veux nous dévoiler, sans exiger de toi des signes et des
prodiges.
Aujourd’hui je veux te recevoir en ma vie, tel que tu souhaites y être
présent ! Viens Seigneur !
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