vendredi 5 avril 2013

Béni soit celui qui vient

Ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux. »
Luc 19, 38

Viens Esprit de louange, sois en moi bénédiction et vie

Ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur !
La foule acclame ainsi Jésus lors de son entrée. Elle semble à l’instant le reconnaître comme son Messie. Hélas ce ne sera pas un enthousiasme de longue durée.
Je reconnais en ce verset le psaume 117 (118) : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Ce verset était la réponse du prêtre accueillant le pèlerin montant à Jérusalem. Le pèlerin arrivait en chantant Hosanna : Donne, Seigneur, donne le salut, donne Seigneur, donne la victoire. L’accueil du prêtre lui répondait. Ici à cette réponse qui est adressée non par le seul prêtre mais par toute la foule des disciples, est ajoutée une appellation : le roi. Jésus semble reconnu comme le roi messie, descendant de David, héritier des promesses. Le roi qui apporte la paix.

 Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux. »
Mais cette paix trouve refuge pour l’instant au ciel ! Lors de la naissance de Jésus, Luc avait mis sur les lèvres des anges une acclamation similaire, gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, aux hommes objets de sa bienveillance. Ici la paix est pour le ciel… il faudra encore que la terre s’en laisse imprégner, toucher. On n’impose pas la paix, il faut qu’elle atteigne les cœurs, les convertisse !!! Chaque eucharistie nous reprenons ce chant.

Seigneur, tandis que nous fêtons la résurrection, donne-moi de laisser monter ce chant en mon cœur. Qu’il m’attire à toi, et me rende accueillante à la paix que tu veux nous donner.

jeudi 4 avril 2013

Pour les actes de puissance

Comme il approchait déjà de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples commença avec joie à louer Dieu, avec grande voix, pour les actes de puissance qu’ils avaient vus.
Luc 19, 37

Viens Esprit de Dieu, viens répandre la joie dans nos cœurs pour toutes tes merveilles.
Viens Esprit, sois louange et vie en notre quotidien.

Comme il approchait déjà de la descente du mont des Oliviers,
Tous ceux et celles qui un jour ont été en Terre Sainte, pèlerins, ont parcouru cette route. Lorsque la descente du mont des Oliviers est amorcée, le regard plonge sur Jérusalem, le regard est saisi par la ville qui se tient là en face, et tout spécialement par le Temple.

 toute la foule des disciples commença avec joie à louer Dieu, avec grande voix,
Voyant ainsi Jésus monté sur un âne comme le messie annoncé par Zacharie, lui rendant hommage, les disciples se réjouissent, d’une joie contagieuse, qui embrase tous ceux qui accompagnent. Et voyant Jésus, plaçant en lui leur espoir de délivrance, de libération, ils louent Dieu.

pour les actes de puissance qu’ils avaient vus.
Et la raison de la louange, la raison de fonder un tel espoir sur Jésus, est dans les actes mêmes qu’il a déjà accomplis. Le peuple se souvient des guérisons, du pain partagé, des libérations d’esprit mauvais, de résurrection… La louange est alors adressée à Dieu, car comment un homme pourrait-il accomplir de tels signes, si Dieu n’était avec lui.

Comment Jésus vit-il ce moment ? sans doute avec plus de gravité, il sait combien sa vie est menacée, combien ses gestes ont provoqué l’ire des autorités religieuses… Mais pour l’heure il laisse faire. Il chemine vers Jérusalem.

Seigneur, ouvre mes yeux qu’ils contemplent tes merveilles.
Ouvre mon cœur, qu’il te rende grâce pour tes actes de puissance et de salut.
Ouvre moi à la foi en toi !

mercredi 3 avril 2013

Ils firent monter Jésus

Et ils l’amenèrent à Jésus, et jetant leurs manteaux sur l’ânon, ils firent monter Jésus. Et lui avançant, ils étendaient leurs manteaux sur le chemin.  
Luc 19, 35-36

Viens Esprit de Jésus, fais-moi comprendre les Ecritures, qu’elles transforment ma vie.

Et ils l’amenèrent à Jésus,
Ils peuvent dire : « mission accomplie ». Ils ont trouvé l’ânon. Ont-ils saisi pourquoi Jésus les a envoyés pour une telle mission. Ils semblent que jusqu’ici ils ont sillonné la Galilée, la Judée à pieds. Jamais il n’a été fait mention d’un quelconque usage d’un âne. La demande de Jésus a dû surprendre.

 et jetant leurs manteaux sur l’ânon, ils firent monter Jésus.
Et voilà que l’initiative de l’usage de l’ânon est prise par les disciples. C’est eux qui font monter Jésus… Que signifie cette mise en scène… pour nous qui n’avons pas une mémoire biblique aussi ample que nos devanciers… il nous faut chercher avec une concordance pour retrouver ce genre de situation dans la Bible. En 1 Rois 1, 28-40. Pour bien manifester qu’il a choisi son fils Salomon pour lui succéder, David demande au prêtre Sadoq, au prophète Nathan et à Benayahu fils de Yehoyada de faire monter Salomon sur sa propre mule et d’ensuite lui donner l’onction. Ils y auraient dans ce geste une volonté de manifester que Jésus est bien le fils de David, héritier royal…

 Et lui avançant, ils étendaient leurs manteaux sur le chemin.  
En 2 Rois 9, 13 lors de l’investiture royale de Jéhu, on retrouve ce geste d’étendre les manteaux sur le sol comme un tapis, devant le roi !

Je contemple la scène… une poignée de disciple, un ânon, et Jésus ainsi manifesté comme roi… sans palais, sans armée… étrange mise en scène !

Seigneur, quel roi es-tu ? quel roi es-tu pour venir ainsi en grande pauvreté ? Accorde-moi de te découvrir, de te reconnaître, en ces gestes humbles.

mardi 2 avril 2013

Le Maître

Eux ayant délié l’ânon, ses maîtres leur dirent : « Pourquoi déliez-vous cet ânon ? » Ceux-ci dirent : « Le Maître a besoin de lui ».  
Luc 19, 33-34

Viens Esprit de conseil, fais-moi entrer dans tes vues
Que je vive le quotidien dans la perspective du Royaume.

Eux ayant délié l’ânon, ses maîtres leur dirent : « Pourquoi déliez-vous cet ânon ? »
Tout se passe comme annoncé par Jésus. Ils trouvent l’ânon, le délient. Et les maîtres s’en inquiètent. Ce pluriel est un peu étrange… pourquoi parle-t-on de plusieurs maîtres ? on imagine un peu difficilement que l’ânon soit en copropriété ! Leur question est respectueuse, ils ne crient pas de suite au voleur, ils s’enquièrent du pourquoi de ce geste ! Etaient-ils connus ?

 Ceux-ci dirent : « Le Maître a besoin de lui ».  
La réponse est simple, c’est celle que Jésus leur avait dictée par avance. On peut traduire « le Seigneur a besoin de lui ». C’est bien le terme Kurios qui est sous-jacent. Mais c’était ce même terme qui était sous-jacent au verset précédent : les maîtres leur dirent… Voilà peut-être pourquoi le pluriel était alors employé… face aux divers maîtres sur terre, il n’y a en fin de compte qu’un seul et véritable maître : Jésus. Devant lui, les autres s’effacent, prennent une place de service.

Par ailleurs cette mention d’un besoin du maître, nous montre la réalité de l’incarnation, Jésus s’est fait véritablement homme, il n’est pas un magicien superstar qui peut se dispenser des simples contingences. Il ne fait pas apparaître une monture par magie…

Seigneur, aujourd’hui, donne-moi d’accueillir ta seigneurie sur ma vie, au cœur même de mon quotidien. Que je me place entièrement au service de l’avènement de ton règne.

lundi 1 avril 2013

Comme il leur avait dit

Etant donc partis, les envoyés trouvèrent comme il leur avait dit.
Luc 19,32

Viens Esprit de lumière, éclaire mon cœur, que je comprenne les Ecritures.
Viens Esprit de révélation, que je découvre derrière les mots ton visage.

Etant donc partis,
Ils sont partis sur l’ordre de Jésus, tout simplement, sans discuter, sans demander plus de conseils ; sans par avance déclarer « Mission impossible ». Je regarde ces disciples, je découvre leur confiance en Jésus, leur foi en ce qu’il dit, leur a priori favorable… leur dévouement.

les envoyés trouvèrent comme il leur avait dit.
Luc ne les appelle pas disciples ici, mais envoyés. Comme pour rappeler leur mission. Ils sont là en tant que porteurs d’une mission confiée par Jésus. Et leur obéissance confiante est récompensée : Ils trouvent tout comme Jésus leur avait annoncé.

Seigneur, donne-moi de vivre ce jour, dans cette même disposition, dans cette même attitude confiante envers toi, sûre que ce que tu demandes tu le donnes !