dimanche 3 juin 2018

Béni soit le Seigneur


Ps 71, 17-20
Seigneur, tandis que je découvre la Parole que tu m’adresses aujourd’hui, je veux m’ouvrir à ton Esprit, t’accueillir dans les profondeurs de mon être… Eloigne de moi tout ce qui n’est pas Toi… Amen.

Sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
Que tous les pays le disent bienheureux !
18 Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
Lui seul fait des merveilles !
19 Béni soit à jamais son nom glorieux,
Toute la terre soit remplie de sa gloire !
Amen ! Amen ! »

v. 17 : « Que son nom dure toujours ; sous le soleil, que subsiste son nom ! »
Ces derniers versets offrent un prolongement du contenu du psaume. En ce début du verset 17, le psalmiste reprend le souhait de longue vie pour le roi. Le nom de la personne représente son identité, son être même. Un nom qui dure toujours ou qui subsiste sous le soleil, c’est-à-dire sur terre, est appelé à vivre une longue vie. Cela fait écho au verset 5 : « Qu’il dure sous le soleil et la lune de génération en génération ! ».

« En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux ! »
En ce verset, le souhait exprimé est celui d’une bénédiction. S’il était déjà attesté au verset 15 b (« On priera sans relâche pour lui ; tous les jours, on le bénira »), il reçoit ici un déplacement puisque le roi est vecteur de bénédiction : c’est « en lui » ou « par lui » que la bénédiction passe pour atteindre « toutes les familles de la terre ». Cette dernière expression est en soi évocatrice de fécondité.
Et le verset de se terminer par un souhait de bonheur : « que tous les pays le disent bienheureux ! ».

v. 18-19 : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, Lui seul fait des merveilles ! Béni soit à jamais son nom glorieux, Toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen ! »
Ces deux derniers versets ne concernent plus seulement le roi, mais ils retournent à Dieu sous forme de bénédiction et de louange. Après avoir chanté le roi, le psalmiste ne peut que chanter Dieu, lui le roi des rois.
Bénédiction du Seigneur, de son nom glorieux. Et souhait d’une terre remplie de sa gloire.
La louange a trouvé son essor.
En commençant par Dieu (« Dieu, donne au roi tes pouvoirs… »), le psaume peut enfin retourner à Dieu, source et sommet de toute vie et de toute bénédiction.

Et nous ?
En ce dimanche, nous nous laisserons porter par la bénédiction de notre Dieu, celle qu’Il nous destine qui que nous soyons et quoi que nous vivions. Dieu nous veut heureux sur cette terre qu’Il aime.
Afin que nous ressentions cette bénédiction qui nous est destinée, osons bénir Dieu en ce jour. La bénédiction que nous lui adressons ne pourra que nous revenir…
Afin que la Vie surabonde en nous, par nous et autour de nous, afin que nous soyons des instruments de bénédiction pour notre monde, Seigneur, envoie ton Esprit !
Amen

Sr Marie-Jean

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