mardi 30 décembre 2014

Sans ressentir le moindre mal

Ac 28
5 Paul, en réalité, a secoué la bête dans le feu sans ressentir le moindre mal. 6 Eux s’attendaient à le voir enfler, ou tomber raide mort ; mais, après une longue attente, ils ont constaté qu’il ne lui arrivait rien d’anormal. Changeant alors d’avis, ils répétaient : « C’est un dieu ! »

Esprit Saint, tu ne laisses pas les fils du Père se perdre, fais ta demeure en nous, révèle-nous le visage du Père au travers de notre lectio.

Paul, en réalité, a secoué la bête dans le feu sans ressentir le moindre mal : le serpent est donc tombé simplement dans le feu (pauvre bête) et Paul, qui avait eu ses crochets plantés dans la main, n’en ressentit aucun symptôme ; Luc continue à émailler son récit de signes divers qui manifestent que Dieu est toujours avec Paul.

Eux s’attendaient à le voir enfler, ou tomber raide mort ; mais, après une longue attente, ils ont constaté qu’il ne lui arrivait rien d’anormal : peut-on supposer qu’ils soient un rien friands d’un spectacle inhabituel… et ils l’attendent longtemps !

Changeant alors d’avis, ils répétaient : « C’est un dieu ! » : mais comme rien ne se passe, ils font volte-face ! Et voilà l’assassin transformé en dieu ! Si ce ne sont pas là des jugements à l’emporte-pièce ! Il faut dire que les païens voyaient des dieux partout ! Même en Hérode il avait vu un dieu (12,22) et Paul s’est lui-même fait appeler Hermès ! (14,11)
Et les chrétiens présents ? Ont-ils craint pour la vie de Paul ? Faisaient-ils confiance après tous les signes déjà reçus ? Se souvenaient-ils des paroles ultimes de Jésus au moment de l’Ascension ? Quand il avait dit à ses apôtres : « Ils prendront dans leurs mains des serpents » (Mc 16,18). Voir aussi Lc 10,18. Ont-ils ressenti combien le Seigneur n’abandonnait jamais les siens ?


Seigneur Jésus, l’Ecriture nous dit et nous redit sans cesse ta fidélité. Toi qui as affirmé être avec nous tous les jours, permets-nous de retenir ta promesse, qu’elle reste en nous, source vivante d’espérance.

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