dimanche 21 décembre 2014

Vous ne pourrez pas être sauvés

Ac 27
29 Dans la crainte que nous ne soyons peut-être drossés sur des récifs, ils ont alors mouillé quatre ancres à l’arrière et souhaité vivement l’arrivée du jour. 30 Mais, comme les marins, sous prétexte de s’embosser sur les ancres de l’avant, cherchaient à s’enfuir du bateau et mettaient le canot à la mer, 31 Paul a dit au centurion et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas à bord, vous, vous ne pourrez pas être sauvés. » 32 Les soldats ont alors coupé les filins du canot et l’ont laissé partir.

Viens, Esprit Saint, conduis-nous tous ensemble sur le chemin du salut.

Dans la crainte que nous ne soyons peut-être drossés sur des récifs, ils ont alors mouillé quatre ancres à l’arrière : si le vent a poussé le bateau au voisinage de la terre, il ne s’agit pas d’être projetés sur les récifs ! Dès lors, les marins, toujours concentrés sur leur travail, jettent les ancres à l’arrière ;

et souhaité vivement l’arrivée du jour : ni soleil ni étoiles depuis plusieurs jours, et, si l’espoir les rejoint, c’est toujours dans la nuit. Alors croît encore leur désir de voir se lever la lumière.

Mais, comme les marins, sous prétexte de s’embosser sur les ancres de l’avant, cherchaient à s’enfuir du bateau et mettaient le canot à la mer : mais ils ne peuvent attendre, ils vont chercher à fuir avec le canot ! A se « sauver » eux seuls. Pour donner le change, les voilà qui font semblant d’ancrer aussi le navire par l’avant, manœuvre destinée à le stabiliser face au vent mais qui, ici, apparaît superflue.

Paul a dit au centurion et aux soldats : Si ces hommes ne restent pas à bord, vous, vous ne pourrez pas être sauvés : face à cette tentative, nouvelle intervention de Paul. Il exige que tous restent à bord. Non pas pour garder le canot… Mais, à première vue, un navire sans équipage n’a pas beaucoup de chance ! Ceux qui restent à bord sont alors encore plus en danger. Mais Paul parle un langage qui résonne pour nous : il s’agit d’être sauvé ! Et l’on ne se sauve pas seul ! Le salut est pour tous, et c’est tous ensemble que nous pouvons en bénéficier. C’est bien ce que l’ange du Seigneur a promis (v.22).

Les soldats ont alors coupé les filins du canot et l’ont laissé partir : surprenant ! D’une part de constater avec quel empressement les soldats tiennent maintenant compte de l’avis de Paul. Bien sûr, l’île annoncée semble être à portée de main, et cela les incite sûrement à lui faire confiance. D’autre part, ce qui est aussi étonnant, c’est la méthode : plutôt que d’exiger par la force la docilité de l’équipage, les soldats coupent simplement le lien qui retient ce canot qu’ils ont eu tant de mal à maîtriser… Il est vrai qu’un canot ne sauvera jamais les centaines de personnes qui sont à bord. Comme si ces soldats préféraient couper le lien avec la « tentation » et privilégier la solidarité : tous doivent être sauvés, donc rester ensemble.

Seigneur Jésus, viens nous unir dans les difficultés, viens nous apporter le salut.


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