lundi 26 janvier 2015

en lui l'amour de Dieu est accompli



 Mais, celui qui garde sa parole, vraiment, en lui l’amour de Dieu est accompli. En ceci nous connaissons qu’en lui nous sommes.
1 Jn 2, 5

Viens Esprit de Jésus, fais-moi prier cette parole qu’elle prenne chair en ma vie.
Viens Esprit de Jésus, déplie pour nous ce verset d’Ecriture, qu’il féconde nos vies.
  
Mais, celui qui garde sa parole,
Jean insiste sur l’attitude de garder. Garder les commandements, garder la parole. Les garder comme on garde un trésor précieux. Garder implique une durée. Notre contact avec la parole ne peut être éphémère. Nous avons à l’apprivoiser, à la lire, la goûter et la conserver en notre cœur. Marie ainsi, retenait toutes les paroles et les méditait en son cœur.

 vraiment, en lui l’amour de Dieu est accompli.
Oui, si je garde la parole de Dieu en moi, je ne peux que me laisser façonner par elle. Ma vie va peu à peu s’ajuster à la parole, je vais la mettre en pratique, elle sera comme le sang qui irrigue mon corps et me donne d’agir, de vivre, d’aimer.
L’amour de Dieu, l’amour qui circule entre Dieu et moi, l’amour dont il m’aime et l’amour dont je l’aime en retour… l’amour est accompli. C’est la plénitude de l’Esprit qui circule entre Dieu et moi, qui transforme ma vie, la transfigure. Et c’est amour par Dieu est accompli.

 En ceci nous connaissons qu’en lui nous sommes.
Alors comme Jésus est dans le Père et que le Père est en lui, ainsi, nous sommes en Dieu et lui en nous. Et nous en prenons peu à peu conscience, le cœur émerveillé, pour cet amour qui nous habite et dont nous percevons combien il nous déborde, nous dépasse. Plus que nous est en nous.

Seigneur, tu viens habiter en nos cœurs. Implante profond, racine profond ta parole en moi. Qu’elle soit sur mon cœur, sur mes lèvres, sur mes yeux. Que je vive par toi, de toi, en toi.
Seigneur, que ton Esprit de bonté nous tienne en ta présence.
Seigneur, éternel est ton amour, n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

dimanche 25 janvier 2015

Nous connaissons que nous l'avons connu



 Et en ceci nous connaissons que nous l’avons connu, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : je l’ai connu lui, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur. Et en lui, la vérité n’est pas.
1 Jn 2, 3-4

Viens Esprit de Jésus, sois lumière et vie en nous.
Viens Esprit de Jésus, ouvre nos cœurs à cette parole.   

Et en ceci nous connaissons que nous l’avons connu,
Il vous arrive de dire, non j’ai rêvé, l’expérience que j’ai cru faire de Dieu, c’était du rêve, de l’imagination, mon émotivité trop à fleur de peau… j’ai fabulé à force de vivre dans tel milieu… Jean nous offre un critère de discernement, d’évaluation de nos expériences, de nos confessions de foi… Quand pouvons-nous attester réellement de notre connaissance de Dieu, de sa présence en nos vies ?

 si nous gardons ses commandements.
On reconnaît l’arbre à ses fruits ! Si vraiment nous avons découvert Dieu, si nous avons peu à peu découvert qui il est, si nous l’avons « rencontré », alors cette expérience, cette connaissance, nous mène à conformer notre vie à son Evangile, à sa loi d’amour et de vie.

Celui qui dit : je l’ai connu lui, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur.
Impossible si on a connu la lumière de Jésus, de ne pas reconnaître en notre vie, ce qui lui correspond et ce qui s’en éloigne. Le péché arrive dans nos vies, mais nous pouvons à la lumière de Jésus le reconnaître, et nous savons son pardon. Mais affirmer notre foi en lui, et nous tenir à mille lieues de son Evangile sans ressentir la distorsion de nos vies, suppose que nous tordions la vérité, nous sommes dans le mensonge.

 Et en lui, la vérité n’est pas.
La vérité ne peut habiter un cœur qui la refuse, qui la tord.

Seigneur, conduis moi sur le chemin de ton amour. Viens comme une douce lumière éclairer chacun de mes pas. Viens illuminer ma vie. Seigneur, montre-moi ton visage, et que de cette découverte, ma vie s’ajuste à toi, à ton Evangile.

samedi 24 janvier 2015

pour les péchés du monde entier



 Mes petits enfants, je vous écris ceci pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un pèche, nous avons un défenseur auprès du Père : Jésus Christ, le juste. Il est lui, l’expiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, pour encore pour ceux du monde entier.
1 Jn 2, 1-2

Viens Esprit de Jésus, lumière des cœurs
Viens Esprit de Jésus, puissance de vie

Mes petits enfants,
On pense que Jean était âgé lorsqu’il a écrit, ou plus justement lorsqu’il a transmis son message à sa communauté,… Il parle avec affection, à ceux qu’il a enfanté à la foi en Jésus. Cette expression quasi maternelle, se retrouvait déjà, dans l’évangile de Jean, sur les lèvres de Jésus, dans son discours d’adieu.

 je vous écris ceci pour que vous ne péchiez pas.
Est-ce donc possible de ne point pécher ? le texte semble bien le supposer. Nous sommes ici ramenés à la bonté fondamentale de la création de Dieu. Au premier chapitre de la Genèse, lorsque Dieu voit son œuvre, il la déclare bonne. Ainsi, notre genèse entre les mains de Dieu. Nous avons été créés bons, en vue de paraître devant lui saints, irréprochables, écrira st Paul. En écrivant à sa communauté, St Jean veut leur laisser ce témoignage. Vous êtes bons, Dieu vous a créés à son image, et dans sa main, il vous est possible de vivre dans la bonté de Dieu, de vivre loin du péché.

 Mais si quelqu’un pèche,
Cependant, la possibilité que nous empruntions un chemin de mal, de péché, n’est pas exclue.

nous avons un défenseur auprès du Père : Jésus Christ, le juste.
Mais cette possibilité ne doit pas nous faire sombrer dans le désespoir, dans la tristesse. Elle ne doit pas nous donner de vivre dans l’angoisse et le tourment.  A peine évoquée cette possibilité du péché, en nos vies, Jean révèle le salut en Jésus. Nous avons un défenseur auprès du Père ; un défenseur, un avocat. L’accusateur nous dit l’apocalypse ce n’est pas Dieu, c’est le malin, celui qui passe son temps à accuser l’homme devant Dieu, jour et nuit. Mais qu’importe, puisque se tient face à lui, Jésus, le juste, qui prend la défense de notre humanité. Nous avons un défenseur. Quel chant d’espérance dès les premiers versets de cette lettre. Jésus le Christ, le Messie, l’envoyé de Dieu, le juste, il est là pour nous sauver de tout mal.

Il est lui, l’expiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, pour encore pour ceux du monde entier.
Et ce salut offert, ne l’est pas seulement pour nous, mais pour l’humanité entière. Quand nous sommes tentés de désespérer de notre humanité, Jean est là, qui nous écrit, non, ne désespérez pas, croyez seulement. Jésus se tient là pour sauver l’humanité entière de ses péchés. Nous avons à porter haut cette espérance en notre monde.

Seigneur, Jésus, la joie monte en mon cœur, tandis que je reçois cette parole. Béni sois tu pour cette merveilleuse espérance en laquelle tu nous tiens. Seigneur, fais nous marcher sur le chemin de la vie, au plus proche de toi, de ton amour. Garde nous fidèle à ton désir.

jeudi 22 janvier 2015

Sa parole n'est pas en nous



 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous.
1 Jn 1, 10

Viens Esprit de Jésus, enseigne-nous tes chemins

Si nous disons que nous n’avons pas de péché,
Jean continue ses diverses hypothèses dans notre manière de nous situer par rapport à Dieu, par rapport à la lumière et aux ténèbres, par rapport au péché. Finalement tout tourne à la question de notre justesse dans notre relation qu’elle soit à Dieu, aux autres, à nous-mêmes. Nous pouvons nous rêver autre que nous sommes, refuser de voir en face notre réalité. Nous pouvons errer, ou vivre humblement dans la reconnaissance de notre bien, de notre mal. Nous pouvons choisir de vivre sous la lumière de Jésus, ou préférer un regard ténébreux. Il nous laisse libre.

nous faisons de lui un menteur,
Mais déclarer que nous sommes sans péché, revient à le déclarer lui menteur. Poser un regard de ténèbre sur notre vie, un regard opposé à son regard de lumière, accorder à notre point de vue le titre de vérité, c’est rejeter dans le mensonge ce qui s’y opposerait. Accueillir ou non Jésus, accueillir ou non la lumière qui émane de sa vie, de son amour, de son pardon, de son salut… nous sommes devant un choix.

 et sa parole n’est pas en nous.
Si nous choisissons la ténébre, c’est bien que nous n’accueillons pas la parole de vie de Jésus. Que nous préférons d’autres sources. C’est notre choix, c’est notre liberté.

Seigneur, tu sais mon choix de te suivre, d’accueillir ta lumière, ta vie. Donne-moi d’être fidèle à ce choix, d’en vivre au quotidien.

mercredi 21 janvier 2015

Il nous pardonne



 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste ; il nous pardonne nos péchés et nous purifie de toute injustice.
1 Jn 1, 9

Viens Esprit de Jésus, éclaire nos cœurs tandis qu’ils écoutent ta parole.   

Si nous confessons nos péchés,
Pas de confusion avec le sacrement de réconciliation tel que nous le connaissons aujourd’hui, qui n’existait pas sous cette forme à l’époque où Jean écrit. Mais une source d’inspiration pour ce sacrement. Un regard clair posé sur nos vies, à la lumière de l’Evangile, nous fait discerner nos péchés, si toutefois nous acceptons de le poser. Sommes-nous prêts à cet humble regard posé sur nos existences ?

il est fidèle et juste ;
tandis que nous percevons notre péché, nous percevons dans le même regard, qui il est. Nous découvrons Jésus, fidèle et juste. Un homme, fils de Dieu, intègre, droit, digne de foi. Le regard vrai nous découvre à la fois Jésus et notre cœur.

il nous pardonne nos péchés et nous purifie de toute injustice.
Et voilà qui nous permet d’avancer tandis que nous découvrons notre mal, sous le regard de Jésus, nous découvrons en même temps son pardon, la recréation de nos cœurs, de nos vies. Jésus fidèle, juste n’est point là pour nous accuser, mais bien pour nous pardonner, nous relever, nous donner de vivre à nouveau, dans la lumière de sa vie.

Jésus, sauveur, ouvre-moi le chemin de ta vie, clarifie mon regard, que je me tienne sous ton regard. Béni sois-tu pour ton pardon, source de vie, de paix et de joie.