dimanche 6 août 2017

Avec droiture


Ps 9A
8 Mais il siège, le Seigneur, à jamais :
pour juger, il affermit son trône ;
9 il juge le monde avec justice
et gouverne les peuples avec droiture.

Viens Esprit Saint, viens Esprit de Justice, viens inspirer notre prière en ce jour.

Mais il siège, le Seigneur, à jamais : pour juger, il affermit son trône : si le Seigneur efface le nom même des méchants « à tout jamais », c’est que lui-même « siège à jamais ». Le psalmiste voit Dieu comme un roi, un juge, un souverain sur son trône, un trône stable et permanent. C’est toute sa foi en son Dieu qu’il exprime par ces images : comment dire avec nos mots toute la grandeur de notre Dieu ?

il juge le monde avec justice et gouverne les peuples avec droiture : c’est sur l’univers entier, sur tous les peuples, que s’étend le « pouvoir » de Dieu. Il n’a pas de limite, rien n’est en dehors de son projet sur la création. Et ses attributs sont bien la justice et la droiture, le psaume le répète sans cesse pour que nous puissions à notre tour le reconnaître, le chanter.

Seigneur Jésus, toi le Dieu juste et bon, toi qui agis toujours avec droiture dans ta grande fidélité, permets-nous de nous tourner sans fin vers toi, avec une confiance totale en ton amour.


samedi 5 août 2017

Pour toujours

Ps 9A
4 Mes ennemis ont battu en retraite,
devant ta face, ils s'écroulent et périssent.
5 Tu as plaidé mon droit et ma cause,
tu as siégé, tu as jugé avec justice.
6 Tu menaces les nations,
tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.
7 L'ennemi est achevé, ruiné pour toujours,
 tu as rasé des villes, leur souvenir a péri.

Viens Esprit Saint, que la parole de ce jour nous accompagne et nous fortifie.

Mes ennemis ont battu en retraite, devant ta face, ils s'écroulent et périssent : le plus souvent les psaumes sont des appels au secours dans des situations de détresse ; cette fois au contraire le psaume parle de victoire, d’ennemis en déroute : le priant a été exaucé.

Tu as plaidé mon droit et ma cause, tu as siégé, tu as jugé avec justice : il reconnaît que cette victoire vient du Seigneur, qu’il a été l’avocat qui a défendu sa cause, que son jugement est juste ; ainsi Dieu est à la fois le défenseur et le juge.

Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants, à tout jamais tu effaces leur nom. L'ennemi est achevé, ruiné pour toujours, tu as rasé des villes, leur souvenir a péri : de façon aussi exagérée que sa malédiction sur ses oppresseurs, le psalmiste célèbre leur défaite totale et définitive : « à tout jamais », « pour toujours »… Le souvenir même a disparu : tout est effacé. Rien de plus radical ! Façon aussi d’exprimer sa confiance dans l’avenir, son espoir que les temps de détresse ne reviennent jamais.

Seigneur Jésus, tu nous l’as promis, tu es pour toujours avec nous. Avec nous, tu combats tous les ennemis qui entravent notre marche et nous savons qu’ils ne pourront jamais nous anéantir.


vendredi 4 août 2017

Je danserai

Ps 9A
2 De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
3 pour toi, j'exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Viens Esprit Saint, viens mettre sur nos lèvres ces mots d’action de grâce.

De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce : beaucoup de psaumes débutent dans la douleur, la plainte, la supplication. Cette fois, c’est un premier verset lumineux qui ouvre le poème : chaque mot est porteur de reconnaissance, chacun renforce le précédent. C’est d’un cœur tout entier tourné vers son Dieu que le psalmiste veut lui rendre grâce.

 je dirai tes innombrables merveilles : ses yeux voient les « merveilles » accomplies par son Dieu, ces actions qui font surgir en lui « l’émerveillement » car il en reconnaît la source. Il veut les dire, les redire sans cesse.

pour toi, j'exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut : dans son bonheur, ce ne sont pas des sacrifices de reconnaissance qu’il veut offrir : c’est simplement lui-même. Tout lui-même : son cœur, sa voix, son corps… dans le chant, la danse, la fête. Voilà ce qui plaît à notre Dieu : que nous le fêtions de tout notre être, de toute notre joie.


Seigneur Jésus, toi le Dieu de la fête, je te rends grâce car tu nous fais don de ta joie, tu veux que nous prenions part à ta fête : donne-nous de choisir aujourd’hui avec toi les chemins de vie et de bonheur.

mercredi 2 août 2017

Qu’il est grand ton nom !

Ps 8
10 O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !

Viens Esprit saint, viens chanter en nos cœurs la grandeur de notre Dieu !

O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre : ce verset a ouvert notre psaume, et voilà que celui-ci se clôt sur les mêmes mots. Proclamer que le Seigneur est notre Dieu, qu’il est mon Dieu. Proclamer qu’il est grand, celui qui veut nous couronner de grandeur, qu’il est à l’origine de toutes choses, celui qui veut nous les confier. Reconnaître que la terre entière est image de sa grandeur, mais aussi désirer que son nom soit un jour réellement chanter par tous les hommes.


O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre !

mardi 1 août 2017

Le couronnant de gloire

Ps 8
6 Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ;
7 tu l'établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds :
8 les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages,
9 les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.

Viens Esprit Saint, viens nous éclairer par cette parole, viens nous révéler le désir de Dieu sur l’homme.

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur : oui, chacun, chacune d’entre nous est voulu par le Créateur, est l’objet de son désir de partager sa vie, de nous « couronner » de gloire et d’honneur ! Qui ose se voir ainsi ? Qui ose vraiment croire en ce Dieu qui ne revendique rien au nom de sa divinité, à ce Dieu qui n’est que don et partage ?

tu l'établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds : et si Dieu veut aussi toutes les merveilles de la création, c’est pour les confier à l’homme, pour qu’il en fasse ce qui est bon et bien pour tous les êtres vivants.

les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux : et le psalmistes d’énumérer tout ce qui vit dans l’eau, sur la terre, dans les airs, sauvage ou déjà au service de l’homme… tout est remis à l’homme et – dirions-nous aujourd’hui – à sa responsabilité.

Seigneur Jésus, je t’en prie, change notre regard : fais-nous voir l’homme, fais-nous voir tous nos frères et sœurs humains avec tes yeux.