samedi 24 août 2019

L’enfantement


Mc 13
5 Alors Jésus se mit à leur dire : « Prenez garde que personne ne vous égare. 6 Beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, et ils égareront bien des gens. 7 Quand vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerre, ne vous laissez pas effrayer ; il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. 8 Car on se dressera nation contre nation, royaume contre royaume, il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines ; c’est le commencement des douleurs de l’enfantement.

Viens Esprit Saint, viens éclairer pour nous ces paroles difficiles de Jésus, qu’elles nous guident.

Jésus va donc leur répondre, et longuement.

Ou plutôt, il va profiter de l’opportunité de cette question et de ce moment passé au calme, à l’écart, pour les mettre en garde. Car il ne sort pas le calendrier pour répondre au « quand ? ».
Il s’attardera plutôt à la question sur « le signe donné lorsque tout cela va se terminer. » Nous sommes donc clairement passés de la destruction du Temple à celle de la fin.

Que dit Jésus ?

D’abord une mise en garde : il y a danger de se laisser égarer. Par qui ? Par ceux qui surgiront pour se prétendre le Messie et attirer à leur suite, sur de faux chemins, ceux qui seront trop confiants, ou surtout trop naïfs. L’enjeu redoutable est donc de savoir reconnaître Jésus ! Ne nous arrive-t-il pas souvent de nous poser cette même question : ce désir qui est en moi, cet appel que je crois discerner, est-ce bien le Seigneur qu me l’adresse ? N’est-ce pas mon désir personnel, ou, pire encore, des voix contraires ? « Prenez garde que (rien ni) personne ne vous égare ».

Ensuite un encouragement : « ne vous laissez pas effrayer » : pourtant le tableau dépeint par Jésus, est bien effrayant. Bien sûr, on n’est pas obligé de le prendre au pied de la lettre - pas plus que quand Jésus parle de montagnes qui sautent dans la mer…, il n’empêche que l’avertissement est sérieux ! Et si Jésus parle de tout cela, c’est en fait pour nous éviter la peur et l’effroi.

Car, ajoute-t-il, « il faut que cela arrive », mais « ce ne sera pas encore la fin ». Qu’est ce que cette « fin » si redoutée ? La fin du monde, son « retour » ? En fait, il nous donne la clé : « c’est le commencement des douleurs de l’enfantement ». Cette note est inattendue : un enfantement ! Une bonne nouvelle donc, un joie, un espoir… Un avenir.

Seigneur Jésus, ton dessein nous est mystérieux mais tu nous en a révélé ce que nous devions en savoir ; l’important pour nous est d’avoir entendu ta promesse : « je serai toujours avec vous ». Nous remettons notre confiance entre tes mains.

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