13 Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.
14 Les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. 15 Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » 16 Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
Viens Esprit Saint, viens prier en nous, viens en nous accueillir Jésus le seul Pain
Jésus passe sans cesse d’une rive à l’autre : invitation à n pas s’installer !
Les disciples sont préoccupés de leur manque : ils ont oublié de prendre du pain et ils ont oublié qu’ils ont « avec eux dans la barque » (comme en 6,51 quand Jésus monte dans la barque après avoir marché sur les eaux) « le seul pain » celui qui rassasie les foules !
Préoccupés ainsi ils n’écoutent pas Jésus : comme nous leur ressemblons !
Jésus leur fait une « recommandation » c’est le seul emploi de ce terme en Marc. Jésus voit qu’il lui faut leur mettre une balise très ferme sur leur chemin, pour qu’ils ne s’égarent pas.
« Attention! » Deux autres emplois : au lépreux qui doit prendre garde de ne pas parler de sa purification tant qu’elle n’a pas été constatée par un prêtre au Temple (1,44) ; et dans le discours en parabole :« Faites attention à ce que vous entendez ! »
À chaque fois c’est une mise en garde précise.
Le levain, principe de fermentation figurait dans le langage des rabbins les mauvais penchants ou inclinations de l’homme : en fermentant ils rongent le coeur de l’intérieur. « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ? 7 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. » (1 Corinthiens 5,7)
Il y a aussi un jeu de mot entre le manque de pain et le levain : attention à la nourriture de votre coeur: le seul Pain, Jésus, - pain non fermenté, nourriture de voyage comme le pain qui n’a pas eu le temps de lever au moment où les hébreux ont quitté l’Égypte (Exode 12,34) . Ou le pain qui a reçu le mauvais levain des pharisiens ou celui d’Hérode.
Ce passage se termine sur l’incompréhension des disciples qui restent sur leur manque et leur inquiétude, sans vraiment écouter ni comprendre ce que Jésus leur dit. C’est une consolation pour nous, car nous leur ressemblons si souvent !
Seigneur ouvre mon coeur, dilate-le quand je reste enfermée dans mes inquiétudes ! Que je t’accueille, toi le Pain de vie. Que ta parole soit nourriture pour aujourd’hui et chaque jour.
Les disciples sont préoccupés de leur manque : ils ont oublié de prendre du pain et ils ont oublié qu’ils ont « avec eux dans la barque » (comme en 6,51 quand Jésus monte dans la barque après avoir marché sur les eaux) « le seul pain » celui qui rassasie les foules !
Préoccupés ainsi ils n’écoutent pas Jésus : comme nous leur ressemblons !
Jésus leur fait une « recommandation » c’est le seul emploi de ce terme en Marc. Jésus voit qu’il lui faut leur mettre une balise très ferme sur leur chemin, pour qu’ils ne s’égarent pas.
« Attention! » Deux autres emplois : au lépreux qui doit prendre garde de ne pas parler de sa purification tant qu’elle n’a pas été constatée par un prêtre au Temple (1,44) ; et dans le discours en parabole :« Faites attention à ce que vous entendez ! »
À chaque fois c’est une mise en garde précise.
Le levain, principe de fermentation figurait dans le langage des rabbins les mauvais penchants ou inclinations de l’homme : en fermentant ils rongent le coeur de l’intérieur. « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ? 7 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. » (1 Corinthiens 5,7)
Il y a aussi un jeu de mot entre le manque de pain et le levain : attention à la nourriture de votre coeur: le seul Pain, Jésus, - pain non fermenté, nourriture de voyage comme le pain qui n’a pas eu le temps de lever au moment où les hébreux ont quitté l’Égypte (Exode 12,34) . Ou le pain qui a reçu le mauvais levain des pharisiens ou celui d’Hérode.
Ce passage se termine sur l’incompréhension des disciples qui restent sur leur manque et leur inquiétude, sans vraiment écouter ni comprendre ce que Jésus leur dit. C’est une consolation pour nous, car nous leur ressemblons si souvent !
Seigneur ouvre mon coeur, dilate-le quand je reste enfermée dans mes inquiétudes ! Que je t’accueille, toi le Pain de vie. Que ta parole soit nourriture pour aujourd’hui et chaque jour.
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