Mc 9
41 Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre
appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans
récompense.
42 « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour
un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui
attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la
mer.
Viens, esprit Saint, viens
nous rendre attentifs à cette parole où Jésus met toute sa force de persuasion au
service de la défense des petits.
Quand on parle aujourd’hui des petites choses de la vie et
de leur importance, on n’a décidément rien inventé. Jésus lui-même prend ici
l’exemple le plus simple : un verre d’eau ! Rien qu’un verre.
Bien sûr l’eau peut être rare - et c’est le cas en Palestine -, elle est
vitale aussi.
Donc, un verre d’eau, c’est à la fois très ordinaire et très
indispensable. C’est un don, une offrande qui marque accueil et souci de
l’autre.
Ce simple don fait aux disciples mais aussi – on ose le
supposer – à tout homme, mérite récompense.
Marc passe alors sans transition à un avertissement sévère.
D’une part la récompense, de l’autre le châtiment…
Il s’agit dès lors de tout ce qui peut nous entraîner au
mal, de tout ce qui est « occasion de chute » - expression qui va
être répétée quatre fois avec diverses situations.
D’abord, celui qui pourrait écarter de Jésus « un seul petit » « qui croit en lui ». Marc va essayer
de traduire combien cela est abominable. Mais lisons bien ! Jésus ne
menace pas l’auteur de cet acte de noyade ou de quoi que ce soit. Au contraire,
il a souci de cet homme et pointe ce qui « vaudrait
mieux pour lui ». La question est donc de savoir comment l’empêcher « d’être
un scandale », et, avec cette image forte, de frapper l’esprit de ses
disciples.
Seigneur Dieu, que la méditation de tes paroles aiguise
notre attention, notre compassion.
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