Ps 138
1 Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
2 Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
3 Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Viens Esprit Saint, viens nous
réjouir à l’écoute de cette parole qui nous révèle la proximité de notre Dieu.
Voilà un psaume magnifique qui teste en quelque sorte notre relation à
notre Dieu.
Avec quel sentiment disons-nous ce premier verset ?
Qu’est-ce que « scruter » ? C’est observer attentivement,
chercher à bien connaitre, à bien comprendre… et si on va voir les synonymes,
cela va de contempler à épier… à chacun de choisir !! … selon ce qu’il
sait (croit) qu’est le Seigneur…
Quant au sentiment du psalmiste, la clé se trouve… à la fin du psaume !
Car le mot « scruter » est celui qui encadre tout ce psaume 138, ce
qui montre son importance.
Si au verset 1 il est simplement énoncé comme un fait, au verset 23 il nous
apprend plus car il devient une prière, une supplication, un désir : « scrute-moi » ! Mais nous avons tout le psaume pour en arriver là…
« Tu sais » répètent déjà ces deux premiers versets : Dieu
nous connaît : n’est-ce pas une chose incroyable ? « Qu’est-ce que l'homme pour que tu penses à
lui, (…) que tu en prennes souci ?» dit un autre psaume (8,5 ou encore
143,3). Si Dieu nous scrute, c’est pour « savoir », et il veut savoir
pour prendre soin de nous ! Nous voilà donc rassurés… Tel un père
attentif aux pas de son petit, notre Dieu veut nous voir dans toutes nos
actions : le psalmiste énumère : s’asseoir ou se lever, marcher ou se
reposer, … et même penser : rien ne lui est étranger. Ainsi rien de ce qui
fait notre ordinaire n’est négligeable et à nos yeux aussi chaque geste de
notre quotidien peut avoir son poids
dans notre existence.
Avec le verset 3 apparaît à nouveau le symbole du chemin qui va se
développer lui aussi jusqu’au dernier verset où il sera répété. Il s’agit bien
ici de « mes » chemins : le psaume précédent chantait « les
chemins du Seigneur » et voici que ces chemins-là sont devenus les miens !
Mieux encore, mes chemins sont « familiers » au Seigneur : le
terme est beau, exprimant une connivence, une proximité, une « familiarité ».
Quelle merveille !
Seigneur, je te rends grâce d’être ce Dieu qui se fait proche, qui
partage ses chemins avec l’homme, qui en a souci. Béni sois-tu !
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