Ps 138
23 Scrute-moi, Dieu, et connais mon cœur
éprouve-moi, tu connaîtras mes soucis.
24 Vois si je prends le chemin périlleux,
et conduis-moi sur le chemin de toujours.
Viens Esprit Saint, viens éclairer
notre route pour que nous puissions y éviter les embûches.
Ainsi se termine ce psaume remarquable, avec deux versets qui expriment à
la fois la fragilité du priant et son immense confiance.
Les traductions littérales étant relativement semblables, je quitte
quelque peu la traduction liturgique, selon moi moins expressive.
Le psalmiste affirme son souhait d’être connu de son Dieu, et, dans sa
confiance, il ne craint pas d’appeler sur lui son regard. Il aspire à être
connu (le verbe est répété littéralement). Il espère que Dieu connaisse son
cœur (lieu de ses « pensées », de ses décisions) mais aussi ses
soucis (ou inquiétudes).
Et tout se clôture avec la reprise du thème du chemin et le souci
d’éviter le « chemin périlleux », terme qui exprime tellement bien la
conscience de la fragilité. La seule solution alors, c’est d’implorer Dieu de
nous conduire (nous mener, nous guider) sur ses propres chemins.
Seigneur mon Dieu, tu es mon tisserand, ma lampe, mon guide. Tu es le
familier de mes sentiers, si étroits soient-ils : ta main se pose sur mon
épaule et tu me mènes vers la vraie vie. Béni sois-tu.
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