Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin.
Ô ma force, viens vite à mon aide !
Préserve ma vie de l’épée, arrache-moi aux griffes du chien.
Sauve-moi de la gueule du lion et de la corne des buffles.
Psaume 21, 20-22
Viens Esprit de Dieu, viens
prier en moi, viens lire en moi ce psaume. Viens le partager en mon cœur, qu’il
soit chemin de vie et d’amour.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas
loin.
Après un long moment, où le psalmiste semblait englouti dans sa
plainte, dans sa détresse. Après avoir pris le temps de se décrire, en sa
souffrance, de décrire ses ennemis, il se tourne avec plus d’insistance vers
Dieu. Il lui a dit toute sa peine, sa souffrance, il renouvelle son appel, sa
demande déjà formulée au verset 12 : ne sois pas loin. Oui, dans la
détresse, la première attente, c’est la proximité d’un être aimant. Le
psalmiste se fie en Dieu, et l’appelle. Si les amis se détournent, si les
ennemis se moquent, toi, Seigneur, toi, tu peux te faire proche, toi tu vas
soutenir, aimer.
Ô ma force, viens vite à mon
aide !
Le psalmiste n’a plus de force, mais en Dieu est sa force. Il appelle à
l’aide, et à l’aide rapide. Viens vite ! quelle confiance dans ce cri.
Quel abandon. Viens vite à mon aide ! le psalmiste sait combien il peut
compter sur Dieu.
Préserve ma vie de l’épée,
arrache-moi aux griffes du chien.
Sauve-moi de la gueule du lion et
de la corne des buffles.
comme pour expliquer cet appel à l’aide, cette urgence en son appel, il
redit la menace qui l’environne. Il la redit en la présentant de manière
imagée : chien, lion, buffles représentent les ennemis. Griffes, gueule et
corne, représentent leurs armes.
Seigneur, tu entends l’appel de ceux qui se tournent vers toi. Tu
écoutes leur cri. Béni sois-tu pour ta présence aux cotés du pauvre, du
persécuté. Seigneur, donne-nous de toujours placer en toi notre confiance.
Quelle que soit l’épreuve traversée, que toujours nous nous souvenions de toi,
pour t’appeler.
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