C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère
Qui m’a mis en sureté entre ses bras.
A toi je fus confié dès ma naissance ;
Dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Psaume 21, 10-11
Viens Esprit de Dieu, viens
prier en mon cœur, avec les mots même de ce psaume.
Viens Esprit de Dieu, guide-moi,
conduis-moi.
C’est toi qui m’as tiré du ventre
de ma mère
Qui m’a mis en sureté entre ses
bras.
Le psalmiste après avoir crié vers son Dieu, lui avoir dit sa détresse
de se sentir abandonné de lui (v 2-3), lui a rappelé qu’il est le Dieu
d’Israël, et qu’il a toujours exaucé la prière de son peuple (v 4-6).
Le psalmiste a alors étalé devant Dieu comment aujourd’hui, il se sent
méprisé, rejeté par les hommes. Ils se moquent de lui, ils se moquent de sa foi
(v 7-9).
Alors il se tourne à nouveau vers Dieu dans la confiance, et lui
rappelle : mais Seigneur c’est toi qui m’as créé. Il use ici d’une image
qui donne l’impression que Dieu a été pour lui comme la sage-femme qui a
présidé à sa naissance. Il dit à Dieu dans un appel confiant : allez,
Seigneur, c’est par toi que je vis, tu as été là depuis ma naissance. Tu as
assisté ma mère, tu m’as confié à elle.
Ainsi il rappelle à Dieu, la volonté de Dieu que lui, le psalmiste
vive. Aujourd’hui le psalmiste se sent menacé jusque dans son existence. Alors
il en rappelle à Dieu les débuts : tu ne peux pas, Dieu, m’avoir mis au
monde pour qu’ensuite je finisse ainsi.
A toi je fus confié dès ma
naissance ;
Dès le ventre de ma mère, tu es
mon Dieu.
Ensuite le psalmiste utilise une deuxième image de la naissance. Non
plus celle de la sage-femme, mais l’image d’adoption, de reconnaissance de
paternité. Sitôt né, il a été confié à Dieu comme à son père. Et même il
remonte plus loin : avant même que je naisse, tu étais déjà mon Dieu.
Ainsi dans sa détresse le psalmiste se tourne vers Dieu, en rappelant
le lien qui les unit dès l’origine de sa vie. Il veut pouvoir s’appuyer sur ce
lien, tandis qu’il traverse la détresse.
Seigneur, aujourd’hui, je me replace devant toi. Je te redis, tu es mon
Dieu, tu es mon créateur. Dès ma
conception, dès mon premier souffle, tu t’es penché vers moi, tu m’as partagé
ta vie, ton être, ton souffle. Seigneur, tu as reconnu ma conception, et tu as
voulu que je vive. Alors aujourd’hui conduis ma vie, sois présent à mes pas, à
mes paroles et à mes actes. Que ma vie te rende grâce.
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