samedi 21 octobre 2017

A toi je fus confié



C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère
Qui m’a mis en sureté entre ses bras.
A toi je fus confié dès ma naissance ;
Dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Psaume 21, 10-11

Viens Esprit de Dieu, viens prier en mon cœur, avec les mots même de ce psaume.
Viens Esprit de Dieu, guide-moi, conduis-moi.

C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère
Qui m’a mis en sureté entre ses bras.
Le psalmiste après avoir crié vers son Dieu, lui avoir dit sa détresse de se sentir abandonné de lui (v 2-3), lui a rappelé qu’il est le Dieu d’Israël, et qu’il a toujours exaucé la prière de son peuple (v 4-6).
Le psalmiste a alors étalé devant Dieu comment aujourd’hui, il se sent méprisé, rejeté par les hommes. Ils se moquent de lui, ils se moquent de sa foi (v 7-9).
Alors il se tourne à nouveau vers Dieu dans la confiance, et lui rappelle : mais Seigneur c’est toi qui m’as créé. Il use ici d’une image qui donne l’impression que Dieu a été pour lui comme la sage-femme qui a présidé à sa naissance. Il dit à Dieu dans un appel confiant : allez, Seigneur, c’est par toi que je vis, tu as été là depuis ma naissance. Tu as assisté ma mère, tu m’as confié à elle.
Ainsi il rappelle à Dieu, la volonté de Dieu que lui, le psalmiste vive. Aujourd’hui le psalmiste se sent menacé jusque dans son existence. Alors il en rappelle à Dieu les débuts : tu ne peux pas, Dieu, m’avoir mis au monde pour qu’ensuite je finisse ainsi.

A toi je fus confié dès ma naissance ;
Dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Ensuite le psalmiste utilise une deuxième image de la naissance. Non plus celle de la sage-femme, mais l’image d’adoption, de reconnaissance de paternité. Sitôt né, il a été confié à Dieu comme à son père. Et même il remonte plus loin : avant même que je naisse, tu étais déjà mon Dieu.
Ainsi dans sa détresse le psalmiste se tourne vers Dieu, en rappelant le lien qui les unit dès l’origine de sa vie. Il veut pouvoir s’appuyer sur ce lien, tandis qu’il traverse la détresse.

Seigneur, aujourd’hui, je me replace devant toi. Je te redis, tu es mon Dieu, tu es mon créateur.  Dès ma conception, dès mon premier souffle, tu t’es penché vers moi, tu m’as partagé ta vie, ton être, ton souffle. Seigneur, tu as reconnu ma conception, et tu as voulu que je vive. Alors aujourd’hui conduis ma vie, sois présent à mes pas, à mes paroles et à mes actes. Que ma vie te rende grâce.

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