Ne sois pas loin, l’angoisse est proche,
Je n’ai personne pour m’aider.
Des fauves nombreux me cernent,
Des taureaux de Basan m’encerclent
Des lions qui déchirent et rugissent
Ouvrent leur gueule contre moi.
Psaume 21, 12-14
Viens Esprit de Dieu, viens
prier en moi tandis que j’ouvre les Ecritures.
Ne sois pas loin, l’angoisse est
proche,
Je n’ai personne pour m’aider.
Le psalmiste est confiant en son Dieu, il implore sa présence. Devant
l’angoisse qui l’assaille, il prie, il se confie en celui en qui il a mis son
espérance.
Ainsi en sa détresse, il demeure plein de foi. S’il ne voit aucun
humain venir à son secours, il se tourne vers son Dieu, sûr que lui, viendra le
secourir.
Des fauves nombreux me cernent,
Des taureaux de Basan
m’encerclent
Des lions qui déchirent et
rugissent
Ouvrent leur gueule contre moi.
Le psalmiste tente alors d’évoquer ce qu’il vit, il décrit l’angoisse,
l’oppression qu’il vit face à ses ennemis, en images : fauves, taureaux,
lions… voilà des animaux pour le moins effrayants, lorsqu’ils attaquent, même
déjà lorsqu’ils menacent.
La première image : ils encerclent le psalmiste, il se sent cerné
de toutes parts. La deuxième image, ils menacent clairement : déchirer,
rugir, ouvrir la gueule… autant de gestes de menaces, qui annoncent une proche
attaque.
De quelles images userions-nous aujourd’hui, pour dire la menace ?
Seigneur, je dépose devant toi, tout ce qui me pèse, me menace,
m’oppresse. Je dépose aussi devant toi tout ce qui menace, oppresse, mes frères
et sœurs de par le monde. Seigneur, toi, tu es au-delà de tout, mais tu es
aussi le Dieu présent, le Dieu compagnon de nos existences.
Viens secourir tous ceux et celles qui aujourd’hui se tournent vers
toi.
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