lundi 23 octobre 2017

Comme l'eau qui se répand



Je suis comme l’eau qui se répand, tous mes membres se disloquent.
Mon cœur est comme la cire, il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l’argile, ma langue colle à mon palais.
Tu me mènes à la poussière de la mort.
Psaume 21, 15-16

Viens Esprit de Dieu, viens parler à mon cœur, éclaire moi sur le sens de l’Ecriture.
Viens Esprit de Dieu, apprends-moi à vivre de la Parole priée, méditée au fil des jours.

Je suis comme l’eau qui se répand, tous mes membres se disloquent.
Après avoir parlé de ses ennemis qui l’environnent, le psalmiste entame une description de ce qu’il vit, de ce qu’il ressent en sa propre chair. L’eau quand elle se répand est quasi perdue, on ne peut la reprendre. Ainsi le psalmiste voit son corps se liquéfier, se désarticuler.

Mon cœur est comme la cire, il fond au milieu de mes entrailles.
Le cœur qui est le siège de la volonté, de la prise de décision, voici qu’il ne répond plus à sa mission, il manque à la fermeté, comme la cire, il fond. Le psalmiste se voit incapable de volonté, dépourvu en lui-même de force.

Ma vigueur a séché comme l’argile, ma langue colle à mon palais.
ON a l’impression d’un mourant qui décrit son état physique, qui exprime son vécu en touchant à toutes les parts de son physique. La langue desséchée, ne peut plus parler aisément. Le psalmiste se voit descendre au gouffre de la mort.

Tu me mènes à la poussière de la mort.
Et voici que non seulement il se voit aller inéluctablement vers la mort, mais en plus, il pense que c’est Dieu qui le mène à la mort. Toute la lutte est dans son cœur. Dieu voudrait-il sa mort ? Dieu voudrait-il sa souffrance ?

Seigneur, souvent dans la détresse et la souffrance, nous interrogeons, nous te cherchons. Parfois nous avons l’impression que tu mènes à la mort, et pourtant tu es le Dieu de la vie, tu es le Dieu d’amour. Tu ne peux vouloir la mort d’aucune de tes créatures, comme le disent les livres de sagesse. Apprends –nous à rester près de toi lorsque la détresse nous assaillent, apprends-nous à te voir à nos cotés, comme l’ami fidèle, et non point comme l’ennemi qui mène à la mort. Seigneur, fais-nous vivre dans la confiance en ton amour.

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