mardi 24 octobre 2017

Ces gens me voient, ils me regardent



Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entourent,
Ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os.
Ces gens me voient, ils me regardent,
ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Psaume 21, 17-19

Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos corps et nos vies
Viens Esprit de Jésus, fortifie notre foi en ton amour.

Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entourent,
Le psalmiste repasse à la contemplation de ce qui l’atteint depuis l’extérieur. Il voit les ennemis comme des chiens qui le cernent. Ils voient que ce sont des hommes qui veulent le mal, il les qualifie de vauriens.

Ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os.
Il se voit attaqué, blessé en sa chair. Si on lui perce les mains, c’est toute son action qui est entravée. Si on lui perce les pieds, c’est sa marche qui est empêchée.
S’il peut compter ses os, c’est que la douleur les lui fait ressentir de manière telle, que tout mouvement lui est douleur.

Ces gens me voient, ils me regardent,
ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Plus aucune solidarité autour de lui, mais seulement des gens qui le cernent comme des vautours qui guettent une proie, qui voient ce qu’ils pourront ravir à la victime dès qu’ils pourront s’en approcher.
Ils voient, ils regardent, mais n’ont pas un regard de compassion, c’est la convoitise qui habite leur regard.
Prendre le vêtement, les partager, c’est dépouiller la victime de sa dignité en la dénudant. C’est lui ravir le peu qu’il lui reste.

Seigneur, quand je vois un malheureux, donne-moi un regard de compassion et de tendresse. Seigneur, lorsque je suis moi-même en souffrance, permets que je trouve un toi, un regard secourable, un cœur aimant.
Seigneur, je te confie tous les souffrants de la terre.

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