vendredi 6 mars 2015

quoique nous demandions



Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons assurance auprès de Dieu, et quoique nous demandions nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et nous faisons ce qui lui agrée.
1 Jn 3, 21-22

Viens Esprit de Jésus, fais-nous descendre au plus profond de nous avec toi. Viens Esprit, que notre cœur batte au rythme du cœur du Père.

Bien-aimés,
Jean continue sur le même ton de l’affection.

 si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons assurance auprès de Dieu,
Jean a d’abord envisagé l’hypothèse que notre cœur nous accuse. En ce cas il propose la confiance en Dieu plus grand. Dieu plus grand que notre cœur, peut pardonner, peut sauver. Ainsi il nous a invités à ne pas perdre cœur, par un jugement personnel impitoyable. Dieu est plus grand. Si maintenant notre cœur ne nous condamne pas… grâce des grâces, don de Dieu, alors nous pouvons tout autant avoir assurance auprès de Dieu, non point orgueil du parfait, mais confiance de l’enfant en son Dieu et Père.

et quoique nous demandions nous le recevons de lui,
L’assurance de l’enfant près de son Père, est celle d’une parole qui ose tout demander. Et si nous vivons selon son cœur, nos demandes seront selon son cœur, et il ne tardera pas à les exaucer. La communion est telle entre le croyant et son Dieu, leurs cœurs sont ajustés, les demandes ne peuvent qu’être elles aussi ajustées. L’amour porte fruit.

parce que nous gardons ses commandements et nous faisons ce qui lui agrée.
Jean confirme, en ce cas, le croyant garde les commandements, et ceux-ci peuvent se résumer à demeurer en l’amour, en l’amour de Dieu, en l’amour du frère. Jean au verset 18 venait de dire qu’il fallait aimer en actes et en vérité. Le résultat d’un tel comportement n’est point une vie coincée, mais au contraire un élan d’amour, une communion de vie.

Seigneur, mets en cœur l’amour qui circule en ta trinité sainte. Fais-nous entrer en ce mouvement de don de soi, qui est la joie de ton Royaume.

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