dimanche 1 mars 2015

de la mort à la vie



Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide. Et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui.
1 Jn 3, 14-15

Viens Esprit de Jésus, enseigne-nous le chemin de la vie. Viens Esprit de Jésus, conduis-nous sur la voie de l’amour.

Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie,
Nous pensons souvent le passage de la vie à la mort, car nous y sommes confrontés. Nous savons tous que nous allons vers la mort physique. Jean nous parle d’un passage de la mort à la vie.

 puisque nous aimons nos frères.
Et ce passage est accompli par l’amour. Nous sommes des vivants, même s’il nous faut encore passer par la mort physique, nous sommes des vivants, si en nous circule l’amour, l’amour qui découvre en l’autre un frère. Jean s’adresse à sa communauté, et parle en « nous ». L’expérience de la vie communautaire, où circule l’amour fraternel donne à chacun cette connaissance : ils sont passés de la mort à la vie.

Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
La sentence est nette, sans alternative. Le commandement de l’amour est bien au centre de l’Evangile de vie. Celui qui n’aime pas n’est cependant pas définitivement perdu. Jean n’écrit pas, « il est mort », mais il demeure dans la mort. Reste à changer de « demeure » !

Quiconque hait son frère est un homicide.
La haine est meurtrière. Jean vient de citer Caïn. Il est hélas, le premier d’une longue série. La haine, donne l’élan meurtrier partant d’un cœur, elle est à la base du geste qui va naître, et mener à la mort.

 Et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui.
Qui a la vie demeurant en lui, transmet la vie. L’homicide en tuant autrui, tue son propre cœur. En donnant la mort, il sème la mort dans son être.

Seigneur, c’est à la racine de nos cœurs qu’il nous faut œuvrer, accueillir ta vie, pour la répandre. Garde-nous des germes de haine et de violence. Seigneur, purifie nos cœurs de tout ce qui s’oppose à la vie, à l’amour. Aujourd'hui, en chacune de nos pensées, en chacun de nos actes, fais-nous passer de la mort à la vie.

1 commentaire:

raymond a dit…

Détester son frère, c'est déjà le mettre à mort. Détester, c'est préférer qu'il n'existe pas, rayer de la liste..."J'aime pas l'étranger, le chômeur, le noir, l'handicapé,..." On est inhumain en l'absence totale de compassion.

Le diviseur est à l'oeuvre quand je sépare l'homme Jésus du Christ qui est Dieu. Dès que je "découpe" l'homme et que je garde de lui ce qui m'intéresse, alors je le tue.
Aimer est un débordement de la vie en moi, ce n'est pas un devoir, c'est une conséquence de mon adhésion à Jésus qui est d'aimer mes frères.
Croire pour Jean ce n'est pas une doctrine mais c'est s'attacher à Jésus, à nos frères.