Liturgie de la Parole 3e mercredi de Pâques
Introduction
En ce 7 mai commence le conclave qui réunit les cardinaux qui ont pour mission d’élire un nouveau successeur de Pierre. Avec eux et avec toute l’Eglise prions l’Esprit Saint de leur accorder sa lumière et d’ouvrir tous les cœurs pour accueillir celui qui sera élu.
En portant cette intention et celles de tous les hommes et femmes de notre temps, prions le Psaume 118.
Méditation
« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Jésus, tu nous as dit cela hier et Danièle l’a commenté, et tu nous le redis aujourd’hui ! Je crois que tu veux rassasier la faim de mon cœur, combler ma soif et que tu le fais dans la mesure où je me fais capacité, où je m’ouvre à toi. Viens augmenter ma faim et ma soif, viens tourner mon cœur vers toi. Je te le demande, non seulement pour moi, mais pour tous les hommes et femmes.
Comme les foules j’ai souvent du mal à croire. Mais tu nous as donnés au Père. Je viens à toi dans la confiance car tu l’as dit « celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors ». C’est une des plus belles phrases de l’Évangile. Qu’elle fortifie notre confiance, spécialement en cette année jubilaire où le Pape François nous a invités à être pèlerins d’espérance. Elle s’adresse non seulement à tes disciples, mais à tous ceux et celles qui viennent à toi, quel que soit leur chemin.
En écho j’entends saint Jean nous dire dans sa première lettre : « Dieu est amour… Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés » (1 Jean 4, 8.10). Il nous a aimés le premier, il m’aime le premier !
Quoique que je fasse, tu ne cesses de m’aimer, tu es prêt à m’accueillir. Rien, ni personne ne peut arracher de ta main et de celle du Père celles et ceux qui y sont (cf. Jean 10, 28-29).
Rien n’arrête cette Bonne Nouvelle de Jésus vivant et agissant, comblant la faim et la soif de celles et ceux qui viennent à lui. Même la persécution, dont nous parle les Actes de Apôtres dans la première lecture, les épreuves, les esprits impurs, les paralysies, tout ce qui nous rend boiteux. Rien ! Même la « radio-moi » dont le Père Gaël Giraud nous a parlé durant le Triduum Pascal, cette radio-moi qui émet sans arrêt dans ma tête, et me centre sur moi, parasite ma vie, ma prière, mes relations aux autres. Même elle, ne m’empêche pas de venir à Jésus : il m’accueille, il m’aide à la faire taire. Il me prend dans sa main, me donne sa vie qui me transforme peu à peu.
La volonté de son Père et la sienne est qu’aucun, aucune, ne soit perdu, mais que tous reçoivent la vie éternelle : cette vie, c’est lui, présent et agissant dans les cœurs dès maintenant.
Seigneur, creuse ma faim et ma soif de toi, que je t’accueille un peu plus chaque jour !
Invitation au Notre Père
Jésus nous dit « celui qui vient à moi je ne vais pas le jeter dehors » : Par lui, avec lui, en lui nous te chantons en toute confiance la prière reçue de lui.
sr M Christine