Mc 13
32 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul
ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais
seulement le Père.
33 Prenez garde, restez éveillés : car
vous ne savez pas quand ce sera le moment.
Viens Esprit Saint, viens nous tenir en éveil.
Ce passage
apocalyptique où Jésus dépeint les signes de la fin des temps, en lien avec le
« retour » du Fils de l’homme, touche à sa fin et le ton de la mise
en garde se prolonge jusqu’au bout.
La fin de
ce chapitre nous est peut-être plus proche car elle développe un très beau
thème : celui du veilleur. Si l’on veille, c’est que l’on ne connaît pas
l’heure de l’avènement attendu ! Une évidence que Jésus souligne fortement
en déclarant que nul ne connaît « cette heure-là » hormis le Père. Il
se fait ainsi l’un des nôtres, ignorant comme nous – dit-il – « le
moment ».
Un « veilleur qui attend l’aurore »… voilà ce que nous devons être, ce
que nous devons devenir ; il ne faut pas d’abord veiller pour être prêts à
affronter les catastrophes, mais bien pour accueillir le Seigneur. Quand il
vient frapper à notre porte, de nuit comme de jour, que tout soit prêt pour sa
visite.
C’est sans
doute dans la vigilance de la prière, dans le respect de la « liturgie des
Heures », que nous est donné le meilleur moyen pour rester « veilleurs »
tout au long du jour, et de la nuit.
Seigneur
Dieu, accorde-nous cette grâce de la vigilance qui permette de vivre au jour
dans ton amitié et la rencontre de nos frères et sœurs ; puissions-nous
nous encourager mutuellement à rester éveillés !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire