Mc 14
8 « Elle a fait ce qui était en son
pouvoir : d’avance elle a parfumé mon corps pour l’ensevelissement. 9 En vérité, je vous le dis,
partout où sera proclamé l’Evangile, au monde entier, on redira aussi, à sa
mémoire, ce qu’elle vient de faire. »
« Elle a fait ce qui était en son pouvoir » ! Ne serait-ce pas aimer, entrer dans le
mouvement suggéré par l’Esprit qui donne la vie ? Elle aime à sa manière, comme elle est, selon son charisme.
Il y a
quelque chose chez cette femme qui tourne autour d’une perception, d’une
sensibilité féminine. Est-ce que cette
finesse d’esprit est plus naturelle que suggérée ? Je ne le sais pas. Toujours est-il, nous dit Marc : « ce qu’elle vient de faire sera proclamé à sa mémoire, au monde entier, en lien avec l’Evangile. » Jésus vient de le dire : « moi, vous ne m’aurez pas
toujours » ; il y a donc une urgence, une priorité
d’aimer, de parfumer…
C’est la seule chose qui compte et cette femme a su
écouter et entendre au fond d’elle-même ce qui se révèle être le moment
favorable. Elle brave les interdits pour déployer un amour qui dépasse toutes
ses peurs, - pour autant qu’elle en soit
habitée ! - et les jugements des hommes. Son discernement ouvre sur une attitude qui
montre la primauté de l’amour.
Son geste
prophétique - un em-parfumement, prémices d’un embaumement – est peut-être un
pressentiment, mais cette vision prophétique est plus à mettre à l’actif de
Marc qui voit dans la manière d’aimer de cette femme un accomplissement des
événements qui arrivent.
« En vérité, je vous le dis,
partout où sera proclamé l’Evangile, au monde entier, on redira aussi, à sa
mémoire, ce qu’elle vient de faire ». Marc ne croyait pas si bien dire !
Deux mille ans plus tard, nous sommes en train de faire mémoire de l’amour
manifesté par cette femme envers Jésus. On pourrait dire que la « bonne odeur » de son amour est venue
jusqu’à nous.
Seigneur
Jésus, mets dans nos cœurs un amour qui réponde à ton amour.
Raymond
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