Mc 14
12 Le premier jour des Azymes, où l’on immolait
la Pâque, ses disciples lui disent : « Où veux-tu que nous allions
faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » 13 Il envoie alors deux de ses
disciples, en leur disant : « Allez à la ville ; vous rencontrerez
un homme portant une cruche d’eau.
Suivez-le, 14 et là où il entrera, dites au
propriétaire : « Le Maître te fait dire : Où est ma salle, où je
pourrai manger la Pâque avec mes disciples ? » 15 Et il vous montrera, à l’étage,
une grande pièce garnie de coussins, toute prête ; faites-y pour nous les
préparatifs. » 16 Les disciples
partirent et vinrent à la ville, et ils trouvèrent comme il leur avait dit, et
ils préparèrent la Pâque.
Au début de
l’épisode, Marc nous rapporte que la Pâque et les Azymes allaient avoir lieu
dans deux jours. Tout a été très vite
car nous voici le premier jour des Azymes où l’on immolait la Pâque,
c’est-à-dire le 14 du premier mois.
C’est
l’heure de préparer la fête ! Sans doute une heure chronologique, celle du
moment qui se précise, celle de la Pâque mais pas encore l’heure de
l’accomplissement, de la glorification qui donnera son poids dans l’histoire,
la révélation de l’amour déployé au maximum. Mais ça, c’est une autre…
Pâque !
Ce qui se
prépare c’est l’événement de Pâque. Le récit s’appuie sur une mise en scène
historique sur fond d’un dialogue entre Jésus et ses disciples qui font
progresser l’histoire.
« Les disciples partirent et
vinrent à la ville et ils trouvèrent comme il leur avait dit, et ils
préparèrent la Pâque. » Les disciples sont
donc allés préparer la Pâque, une Pâque qui aurait du être comme toutes les
autres sauf que, Jésus leur avait annoncé sa Passion à trois reprises et qu’ils
n’ont pas pu entendre et admettre cette réalité.
Ce jour préparatif de la
Pâque, ils ne peuvent soupçonner qu’à l’occasion de son dernier repas Jésus
offre son corps et son sang. Ils ont
obéi à une demande simple et œuvré ainsi à préparer la Nouvelle Pâque ! C’est providentiel puisqu’ils
« trouvèrent » tout comme il leur avait dit.
Et nous,
comprenons-nous parfois ce que l’Evangile nous suggère ? Or le fait d’adhérer et obéir
permet à la volonté de Dieu de se réaliser, souvent au-delà de nos limites ou
de ce que nous espérions. Il ne nous est
pas possible d’entrer dans une compréhension totale de la volonté de Dieu. Elle ne répond pas à notre logique humaine. Il nous est demandé et il nous suffit d’obéir
avec confiance et amour pour que le Règne de Dieu puisse venir.
Contemplons
l’obéissance et la confiance des disciples en cette occasion et posons aussi
notre regard sur la distance qu’il y a entre le geste posé et le fruit que Dieu
a donné ! Apprenons à obéir dans
l’amour et la confiance dans les moindres petits actes de notre vie.
Raymond
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