Mc 14
10
Judas Iscarioth, l’un des Douze, s’en alla auprès des grands prêtres
pour le leur livrer. 11 A cette nouvelle ils
se réjouirent et ils promirent de lui donner de l’argent. Et ils cherchaient une occasion favorable
pour le livrer.
Nous revoici
au nœud du problème qui ronge l’esprit des chefs religieux.
« Ils
cherchaient comment arrêter Jésus »… et ils n’ont pas trouvé de solution !
Voilà
que Judas se présente et offre ses services.
Une véritable aubaine ! Bien évidemment, Ils s’en réjouissent et veulent « à tout
prix » manifester leur reconnaissance : ils promettent de
l’argent. Ce n’est pas le prix de la vie
de Jésus qu’ils vont lui donner, - sa vie n’a pas de prix - mais le prix de l’infamie. Pour Judas,
il ne reste plus qu’à trouver une occasion favorable pour livrer Jésus. Lui fallait-il une occasion, une bonne raison ?
Ce
qui vient d’être évoqué à l’occasion d’un « avant dernier repas »
chez Simon, pour autant que Judas ait été présent, a peut-être été la goutte
qui a fait déborder le vase. Il
faudrait être sûr que les comportements d’une
femme à l’égard de Jésus et les considérations de son maître, aient eu raison
de la ‘’tolérance’’ de Judas.
Accueillir
le message de Jésus, un message qui dérange, c’est jusqu’où ? C’est jusque quand ? Je ne sais pas mais il est possible, probable
même, qu’il ait vécu en désaccord avec Jésus et qu’un moment donné il exprime
son désaveu. La trahison dit les limites
de cet homme qui n’a pu trouver réponse favorable pour lui, à ses
questionnements.
Oui,
Seigneur, ta Parole est une arme tranchante. Mettre mes pas dans les pas de
Jésus c’est me fier à quelqu’un qui me précède, dont je ne peux faire le tour
et qu’il est impossible d’encadrer. Toutes mes perceptions sont au-delà des
mots. Donne-moi d’accepter la part
énigmatique que tu es mais aussi la capacité de pouvoir te suivre. Jésus en qui je me fie. Oui, j’ai confiance en toi.
Raymond
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