mercredi 27 février 2013

Bon Maître

Et l’interrogeant, un chef lui dit : « Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
Luc 18, 18

Viens Esprit, creuse l’écoute en mon cœur
Ouvre mes yeux qu’ils reconnaissent ton passage en ma vie.

Et l’interrogeant, un chef lui dit :
Voici un chef, Luc ne précise pas plus l’origine de cet homme. Il nous montre simplement ainsi, combien Jésus pouvait attirer à lui des personnes, en quête de conseil, en quête de chemin spirituel. Même un chef pouvait se présenter à lui… cela suppose une certaine notoriété de Jésus.

 « Bon Maître,
Cet homme a un a priori favorable concernant Jésus. Il le reconnaît non seulement Maître mais encore  Bon Maître. Je m’arrête un instant sur ce regard : Jésus, bon Maître.

 que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
voici donc sa question : il souhaite hériter de la vie éternelle, comme on hérite d’un bien. Et s’enquiert de ce qu’il doit faire pour cela. Désir louable, il souhaite le bien par excellence. Et désir courageux : il souhaite conformer sa vie aux exigences, aux conditions que Jésus pourrait formuler à ce propos.
Quelles sont mes dispositions ?

En même temps ce verset fait suite à une sentence de Jésus qui met un brin en échec la demande : le Royaume s’accueille comme le ferait un petit enfant ! S’agit-il donc de conquérir par ses bonnes œuvres ? ou d’accueillir par l’ouverture du cœur, la disposition humble et simple de l’enfant, du moins que rien.

Seigneur, fais grandir en mon cœur le désir de ton Royaume, et montre-moi le chemin.

1 commentaire:

raymond a dit…

Ce matin je m'attarde sur la bonté du Maître. Je regarde ce qui m'est donné si souvent et ce à quoi je suis attentif.
Je m'imprègne de ce regard d'enfant qui me rend si admiratif, si heureux et je touche au plus près le bonheur de la vie que je reçois et que j'ai le désir de partager avec ceux que je rencontre. Je me sens de plus en plus confiant et je me surprend à être de plus en plus souriant. Pour moi, le sourire est un effet de bonté.
Je regarde Oscar, six mois déjà, des sourires, un regard, pas de mots bien sûr mais une présence qui parle bien au-delà des mots.
Simplicité, dépouillement, fragilité, tendresse, joie rayonnante, expression de la bonté de mon Dieu.
Est-ce que je reconnais cette présence de bonté en moi et pour moi? Comment dire ma reconnaissance aujourd'hui?