vendredi 22 février 2013

le publicain

Par contre, le publicain, se tenant à distance ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais il frappait sa poitrine en disant : O Dieu, sois moi favorable, à moi, le pécheur.
Luc 18, 13

Viens Esprit de vérité, fais-moi tenir devant le Père, telle que je suis
Viens Esprit de communion, que je prie en toute simplicité

Par contre,
Jésus bâtit sa parabole en opposant les deux hommes, leurs attitudes, leurs prières, il force jusqu’à la caricature, pour nous faire réaliser son message…

 le publicain, se tenant à distance
A distance de qui ? de quoi ? le texte ne le dit pas. Mais la distance nous suggère une marque de respect, le publicain ne s’impose pas, il est là comme un mendiant… mais il est là !

ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel,
c’est une décision de sa part de ne pas lever les yeux, nul ne l’en empêche, et lever les yeux étaient attitude fréquente en la prière. Lui ne se le permet pas,… il garde une attitude humble, et non conquérante…

mais il frappait sa poitrine en disant
se frapper la poitrine : on retrouve ce geste lors de la passion de Jésus, les femmes en le voyant se frappaient la poitrine. Signe de deuil, signe de repentir… signe d’humilité une fois de plus

O Dieu, sois moi favorable, à moi, le pécheur.
Souvent on traduit « aie pitié »… mais en fait le terme grec utilisé n’est pas le eleison utilisé ailleurs. Le publicain dans son attitude humble et respectueuse, n’en est pas moins confiant en Dieu. Il lui demande de lui être favorable, de restaurer leur relation, de le réconcilier à lui. Il se reconnaît pécheur, mais il espère en son Dieu.

Jésus, apprends-moi à prier en toute simplicité et vérité, en toute humilité, comme ce publicain que tu me proposes à contempler. Qu’il m’enseigne par sa confiance ton visage de bonté, ton désir de nous réconcilier avec toi, encore et toujours !

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