(soeur Marie-Christine)
Jour de désert.
Commentaire :
Aujourd'hui je me
suis arrêtée sur quelques détails de l'évangile.
Avant de partir pour
un pays lointain pour recevoir la royauté et revenir ensuite, un homme de la
noblesse appelle 10 de ses serviteurs et il leur remet à chacun la même somme,
moindre qu’en Mt 25 (environ 100 deniers, donc salaire de 100 jours de travail).
Tiens tiens, ne serait-ce pas de notre situation qu’il s’agit ? Jésus est parti et il nous a confié son Évangile, une mine à tous les sens du terme ! Une pièce d’argent, une mine à creuser pour en extraire le minerai ordinaire ou précieux…
À son retour, le maître ne demande pas aux serviteurs ce que ses affaires, les mines, ont rapporté, mais LEURS affaires ! Ce qui est sien est devenu leur ! Jésus, il n’y a que toi pour agir ainsi.
Avez-vous remarqué qu'au retour du maître il parle à 3 de ses serviteurs ? Et les 7 autres, le plus grand nombre, dont l’évangile ne dit mot ? Je pense que Jésus laisse exprès la porte ouverte : ils nous représentent, nous ressemblent peut-être. Probablement ils oscillent entre la confiance et la peur , l'envie d'avancer et la paresse.
Peut-être que
certains, comme une partie de moi-même, n'a pas trop, ou pas du tout, envie de
la visite et du règne du Seigneur qui bouscule, remet en question, oblige à
changer de regard.
Alors ? À la
fin, au moment de la rencontre, Seigneur, tu t'occuperas de mettre à mort ces
ennemis intérieurs et dès aujourd’hui tu les combats avec moi, en moi !
Dans la confiance ou
dans la peur, regardons Celui qui « est venu chercher et sauver ce qui
étais perdu ». (Cette phrase qui conclue la rencontre de Jésus et de
Zachée précède immédiatement le passage de ce jour.) Ce qui nous entrave ou
nous paralyse, il s'en occupera.
Lui en nous, nous
avec lui, notre mine, rapportera de manière visible et aussi le plus souvent
invisible. Combien ? Pas d'importance ! Après tout c'est lui qui nous
a choisis et c'est lui qui nous donne de porter fruit : Qu'il n'arrête pas
l'œuvre de ses mains !
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