(sr Myrèse)
Introduction : Nous voici
rassemblées en Eglise, même si c’est le petit nombre, pandémie exige !
mais la communion se moque des distances, elle se tisse à partir du Christ,
lien encore bien plus fort que celui que la technologie nous offre. Alors
prenons le temps de nous mettre dans cet état d’esprit, de nous rappeler que
nous sommes membres de ce grand corps du Christ. Et que nous avons à développer
encore et toujours la fraternité humaine. Que nous avons à être porteur de la
grâce et de la miséricorde du Christ, pour tous et toutes. Entrons en la
prière, par le chant des psaumes.
Après l’Evangile : alors elles sont
belles ces paraboles, vous les connaissez par cœur ! et elles sont
touchantes, Jésus qui n’hésite pas à se comparer à une femme qui fait le
ménage, le remue-ménage pour retrouver une pièce d’argent égarée. Et puis la
parabole de la brebis perdue ! Ah nous nous plaisons à penser que Jésus
nous a cherchés, nous a trouvés, et placés sur ses épaules. On aime cette
position de petit mouton en écharpe sur les épaules du bon pasteur au manteau
couleur rose bonbon. Et puis imagine un peu, tu as vu la fête qu’il a faite
avec ses amis, parce qu’il m’avait retrouvée, moi ? cela donne presqu’envie de
se perdre non ? Mais avez-vous
remarqué à qui Jésus adresse ces paraboles ? Les pharisiens et les
scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux
pécheurs et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette
parabole. Oui, aujourd’hui nous sommes invitées à nous placer aussi dans
l’autre rôle : celui des 99 autres brebis, qui ne se sont pas égarées, qui
n’ont pas eu besoin que le berger parte à leur recherche. Ces 99 autres brebis,
qui sont restées seules dans le désert, pendant que le berger cherchait la
brebis perdue ! Le berger a invité les voisins à se réjouir avec lui… les
99 autres brebis se sont-elles réjouies du retour de la brebis perdue ?
Ont-elles murmuré, récriminé, en disant : comment notre berger nous laisse
en plan ainsi, pour partir chercher celle-là, qui comme toujours ne sait pas
suivre le troupeau ? il nous plante au désert, où il n’y a que peu si pas
rien à manger, encore moins à boire et puis il s’en va ? et si le loup
arrive ? qui nous défendra ? ainsi nous comptons si peu pour lui,
qu’une seule brebis, une égarée, vaut plus que nous les 99 fidèles ? Les
pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait
bon accueil aux pécheurs et il mange avec eux ! »
Pouvons-nous penser l’espérance et la confiance du
berger, et changer de regard ? Sérieusement, vous pouvez imaginer qu’un
berger va planter là, au désert, tout son troupeau, pour tenter de retrouver la
centième brebis qui s’est égarée ? va-t-il vraiment risquer 99 % de son
troupeau, pour essayer de récupérer 1% ? alors vous vous rendez compte de
l’incroyable confiance que le berger a ? il croit à la fidélité du reste
du troupeau, à la fidélité du troupeau comme troupeau, et à la fidélité de
chaque brebis de ce troupeau. Il croit à sa persévérance : elles pourront
rester ensemble et attendre que je revienne. Vous voyez la belle confiance
qu’il leur fait. Leur attente du berger peut être espérance ou murmure !
elle peut être action de grâce pour la confiance témoignée par le berger, ou
jalousie ! elle peut être souci du salut avec le berger, ou volonté de
puissance vis-à-vis de l’égarée. Il les rend partie prenante du salut de la
centième.
Portons ainsi dans la confiance, le souci de Jésus pour
chacun, pour chacune. Et réjouissons-nous lorsqu’il revient avec un frère, une
sœur, qu’il a arraché à la perdition !
Invitation au Notre Père : Jésus, pour nous
conduire selon ta Parole, tu nous as appris à nous tourner ensemble vers le
Père. Aujourd’hui, répands sur nous ton Esprit, que nous puissions avec toi,
reprendre cette prière que tu nous as enseignée.
Prière conclusion : Dieu notre Père,
quand nous étions pécheurs, éloignés de toi, tu as envoyé ton Fils nous sauver.
Béni sois-tu. Tandis que tu nous offres ta grâce, rends nous participants du
salut que tu veux offrir à tous et toutes. Nous te le demandons, par Jésus
Christ, ton Fils, notre Seigneur, et notre Dieu, notre pasteur pour les siècles
des siècles.
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