Mc 1
29 En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean,
alla chez Simon et André.
30 Or, la belle-mère de Simon
était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la
malade.
31 Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La
fièvre la quitta, et elle les servait.
Viens Esprit Saint,
permets que la parole de ce jour nous guide vers tous ceux qui attendent une
guérison, vers tous ceux qui ont besoin de notre service.
Résumons la journée de Jésus.
Ce matin, arrivé en Galilée, il a longé le lac et choisit
ses quatre premiers disciples.
« Accompagné de
ceux-ci » (v. 21), il arrive à Capharnaüm et, aussitôt, il entre dans la
synagogue. Là, il enseigne avec autorité, et cela étonne. Mais quand il chasse
un esprit mauvais, c’est la stupeur.
Et Marc a précisé : sa
renommée se répandit dans toute la Galilée (v. 28).
Maintenant, Jésus, toujours « accompagné » (Marc tient à nouveau à le préciser) des quatre
mêmes, Jésus est invité chez les deux frères, Simon et André. Pas un instant de
repos car c’est « sans plus attendre »
que l’on parle à Jésus de la belle-mère et de la fièvre qui l’oblige à garder
le lit. Elle ne peut venir à Jésus ? Il ira à elle.
Pas de parole forte comme avec le possédé de la synagogue
(mais c’est lui qui avait interpelé Jésus).
Tout ici est dans le geste : il s’approche…, il lui
prend la main…, il l’aide à se lever…
Après une guérison, dans les évangiles, toutes les réactions
sont possibles et il serait bien instructif d’étudier cet aspect car souvent
tout est précisément dans la « finale ». La belle-mère est donc
debout. Pas plus que Jésus, elle ne prononce le moindre mot : ni
supplication, ni action de grâce.
Elle aussi, c’est par le geste qu’elle s’exprime : elle
se met à les servir.
Il y a ceux que Jésus appelle à sortir de chez eux, à partir
sur les routes.
Il y a ceux qu’il renvoie dans la cuisine, comme la belle-mère.
Les apôtres ont été tirés de leur quotidien ; elle,
elle y est renvoyée : elle peut reprendre son tablier. Mais sans doute
n’est-elle plus tout-à-fait la même car son travail quotidien devient service.
Seigneur Jésus, je te contemple, tout entier attentif à ceux
que tu rencontres : tu les enseignes, tu les guéris…
Regarde tout ce qui nous empêche d’être de vrais serviteurs,
débarrasse-nous de tout ce qui nous entrave. Prends-nous par la main sur notre
chemin, mets-nous en route…
1 commentaire:
Les démons SAVENT
Les hommes S'INTERROGENT
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