dimanche 17 février 2019

C’est toi mon fils


Mc 1
10 Au moment où il sortait de l'eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.
11 Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour. »

Viens Esprit Saint,  donne-nous d’accueillir cette parole qui nous révèle qui est Jésus.

Du baptême de Jésus, Marc ne nous dit qu’une seule chose : celle que personne n’a vue. Le spectacle du ciel qui s ‘ouvre. Une expression qui suggère chaque fois dans la Bible un lien entre le ciel et la terre, une manifestation de Dieu qui rejoint les hommes.

Et cela, « au moment » où Jésus sort de l’eau, au moment où il s’est abaissé pour entrer dans l’eau et qu’il en ressort. Il voit le ciel se déchirer, il voit l’Esprit descendre sur lui.
Et il entend une voix… celle de son Père qui lui parle : « C’est toi mon Fils ». Et, en cette reconnaissance, il lui déclare doublement son amour : « Fils bien-aimé » « en toi j’ai mis tout mon amour ».

Qu’il est fort cet instant où la Trinité sainte se manifeste, où se dit l’amour qu’elle abrite, l’amour qu’elle est. Il est fort et discret à la fois : tout se passe sur la rive d’une rivière, là, au bord du désert : un homme, au-milieu d’une petite foule, est descendu dans l’eau pour une immersion rituelle. Apparemment rien de bien extraordinaire… Sans doute personne n’a-t-il rien vu ni entendu : le seul concerné par les évènements semble Jésus.

Ce sera tout le contraire un peu plus tard, lorsque les mêmes mots seront prononcés : là, lors de sa transfiguration, Jésus apparaîtra en gloire aux apôtres témoins. Et la voix s’adressera à ceux-ci, les priant de l’écouter. Eux donc, ils verront et ils entendront, à l’heure fixée par Dieu pour se manifester.
Dans l’évangile de Marc, après le baptême de Jésus, le récit se concentre donc sur lui. Plus question de Jean ni de la foule. Une page est tournée.

Seigneur Jésus, nous méditons cette parole entendue sur la rive du Jourdain, ce témoignage rendu par le Père qui te dit : « C’est toi mon fils ». Nous la laissons résonner en nous, nous entendons le Père nous l’adresser. Nous nous émerveillons de l’échange au cœur de la Trinité. Nous jubilons d’être invités à y prendre part. Béni sois-tu.

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