15 Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
16 Il étale une toison de neige,
il sème une poussière de givre.
17 Il jette à poignées des glaçons ;
devant ce froid, qui pourrait tenir ?
Viens Esprit Saint, viens nous
rendre attentifs à la parole qui veut nous rejoindre au cœur de cette journée.
C’est maintenant la parole qui passe au-devant de la scène.
Elle vient d’auprès de Dieu (comme la sagesse), elle est envoyée par
Dieu.
Il l’envoie sur toute la terre : il y a urgence et cela apparaît
clairement dans les versets : la parole parcourt toute la terre, avec
vélocité : elle a une mission à accomplir. Et, depuis Isaïe (55,11), nous
savons que le Seigneur affirme : "ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir
accompli sa mission."
Mais que vient faire ensuite cette description météorologique, cette
catastrophe climatique qui menace la vie même des hommes ? Elle apparaît a
priori poétique et charmante : on parle de toison de neige, de poussière
de givre… puis viennent les glaçons du grand froid auquel nul ne peut résister.
Certes, Dieu peut se manifester dans la force des œuvres de sa création,
il n’empêche que ce passage peut intriguer car elles apparaissent plus ici
comme une menace… Les images sont pauvres pour décrire l’œuvre du Seigneur !
Et que devient la parole dans tout cela ?...
Seigneur Dieu, tu as envoyé ton verbe sur notre terre et depuis ce jour
ta parole se répand et nous fait vivre. Rends-nous attentifs à sa voix.
Elle est vivante, ta parole, énergique et plus coupante qu’une épée à
deux tranchants (He 4,12) : qu’elle pénètre profondément en nos cœurs !
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