12 Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
13 Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants ;
14 il fait régner la paix à tes frontières,
et d'un pain de froment te rassasie.
Viens, Esprit Saint, viens nous
rassembler, viens inspirer notre louange.
Notons d’abord que le psautier liturgique (à la suite de la Septante et
de la Vulgate) divise en deux ce psaume, le 146 allant jusqu’au verset 11 et le
147 couvrant les versets 12 à 20. Dès lors, nous retrouvons une numérotation
unifiée entre les différentes traductions.
L’absence d’Alleluia à la fin du 146 et au début du 147 plaide pour une
unité entre eux.
Le verset 12 constituerait dès lors un 3e invitatoire (après
ceux des versets 1 et 7).
Les versets de ce jour concerne Jérusalem, associée comme souvent (selon
son étymologie) à l’idée de paix. Le psalmiste, comme les prophètes du retour
de l’exil, chante la reconstruction des murs, le renforcement des portes, le
rassemblement des « fils d’Israël » qui se retrouvent en paix et
nourris de la fleur de froment. Il y reconnaît l’action de Dieu.
Le sommet de la relecture par le priant évoque la bénédiction du Seigneur
sur « les enfants de Sion » ; outre la paix, outre la nourriture
et le bien-être, c’est la bénédiction accordée par Dieu qui est l’objet de
cette action de grâce, de cette louange à laquelle tous sont conviés.
Seigneur, notre Dieu, nous voulons te glorifier et te célébrer tous
ensemble pour reconnaître tes bienfaits. Que ta bénédiction accompagne tes
enfants au long de ce jour et à jamais.
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