Luc 2,12
Viens Esprit de Dieu, ouvre
les yeux de nos cœurs,
Que nous reconnaissions
Jésus en son humilitéQue nous découvrions aujourd’hui encore son visage
Et ceci le signe pour vous :
Lors de l’apparition de l’ange, Zacharie a pris la parole et interrogé
(1,18), de même Marie (1,34). Ici les bergers restent muets. A Zacharie dont la
question témoigne d’une non-foi est donné pour signe : son mutisme. A
Marie, est annoncée la maternité prochaine de sa cousine Elisabeth, qu’on
appelait stérile. Ici, l’ange donne explicitement un signe aussi. Il dit
clairement qu’il s’agit d’un signe.
vous trouverez
Il ne fait pas de doute un seul instant, que les bergers vont voir le
signe : vous trouverez leur dit
l’ange !
un bébé emmailloté et couché
dans une mangeoire.
Mais la description du signe est pour le moi surprenante : l’ange
décrit exactement la naissance telle que racontée au v 7. Rien, absolument rien
de merveilleux comme signe. La simple description de la réalité : un nouveau-né emmailloté et couché dans une
mangeoire ! Le signe de l’entrée de Dieu dans le cours de l’histoire
humaine, est le réalisme de l’incarnation. Le contraste est marqué : l’ange
vient d’annoncer la naissance du Sauveur, qui est Christ (c'est-à-dire Messie)
et Seigneur. Le signe, un tout petit, enfanté dans les conditions de pauvreté
et d’humilité qui devaient être celles même des bergers qui reçoivent l’annonce.
Regardez cet enfant, et croyez ! Les juifs demandent des signes, les grecs sont en quête de sagesse,
nous proclamons nous, un Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour
les païens… mais pour ceux qui sont appelés, juifs et grecs, c’est le Christ
puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus
sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les
hommes (1 Co 1, 23 sv). Ce message de saint Paul contemplant la croix de
Jésus, pourrait aisément être transposé en contemplant la naissance de Jésus.
Ce pourrait clairement être le message des bergers !
Aujourd’hui, je regarde cette folie
de Dieu, plus sage que nos rêves sur Dieu, cette faiblesse de Dieu plus forte que nos désirs d’un Dieu tout-puissant…
Le signe de la naissance du Sauveur, Christ et Seigneur : lui-même !
L’enfant couché dans la mangeoire.
Silence devant ce signe, devant ce petit…
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