Luc 2, 17-18
Viens Esprit de lumière,
éclaire nos cœurs,
Viens nous apprendre la foi
qui donne d’écouter et de voir, Viens Esprit de Dieu, fais de nous les témoins de ton amour.
Ayant vu, ils firent
connaître au sujet de la parole-événement qui leur avait été dite à propos de
ce petit enfant.
La tradition nous donne l’image de bergers qui voyant l’enfant, l’adorent
et lui apportent leurs présents. L’Evangile nous rapporte un tout autre aspect.
Les bergers ont reçu le message de l’ange, ils sont allés en hâte à la rencontre de l’enfant, ils ont vu Marie, et Joseph et l’enfant nouveau-né.
Ils ont vu en cet enfant le signe annoncé par l’ange. Ayant vu, ils témoignent
de ce qui leur a été dit au sujet de l’enfant. Ils font connaître le message de
révélation qui leur a été accordé. A nouveau ici, Luc emploie le terme « parole »
qui dit à la foi la parole et l’événement qui se réalise.
Les bergers, ainsi, deviennent témoins
oculaires et serviteurs de la Parole, pour reprendre les mots même de Luc
au début de son Evangile (Lc 1,2). Entrés dans une démarche de foi, ils
convient ceux qui les écoutent à une même démarche. A ceux qui sont là, et qui
voient l’enfant, couché dans une mangeoire, ils donnent la parole divine qui
présente cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent
étonnés au sujet de ce qui leur avait été dit par les bergers.
On aurait attendu la parole de révélation de la part de scribes
docteurs de la loi, et voici qu’elle vient par des bergers, pas spécialement
théologiens reconnus. Généralement les bergers sont tenus à l’écart de la
société, et leur témoignage n’est pas plus reçu que celui des femmes, lors de
procès.
Ceux qui entendent sont étonnés,
on pourrait aussi traduire émerveillés.
Luc notera souvent au long de son évangile ces réactions d’étonnement devant la
parole-événement qui advient, devant la parole et les gestes de Jésus. Il nous
invite ainsi discrètement à devenir nous aussi auditeurs de cette parole, à l’accueillir
dans la foi, pour ensuite devenir témoins. Les deux versets d’aujourd’hui, nous
présentent ainsi un « modèle » de transmission. Et cette chaîne qui
commence ne s’est jamais interrompue qui nous donne aujourd’hui, si nous le
voulons de nous ouvrir à cette parole, de l’accueillir, en vivre, et à la
transmettre à notre tour.
Seigneur, devant ta naissance, donne-moi de te reconnaître, de t’accueillir,
de t’annoncer humblement.
1 commentaire:
en ces jours, nos crèches reprennent leurs caisses dans le fond d'un grenier.
en ces jours, j'ai du mal à le faire
peut-êre parce que je me sens bien près de cet enfant, ses parents et les bergers
peut être parce qu' il me faut du temps pour laisser vivre en moi la Bonne Nouvelle annoncée par les bergers
peut-être parce que je voudrais lire la suite à la lumière de la crèche.
L'enfant près de moi, Julien , chante encore Noël et ce jusqu'au jour de son anniversaire...en août.
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