Luc 2, 4-5
Viens Esprit de Jésus,
éclaire mon cœur, qu’il accueille ces paroles pour en vivre.
Joseph aussi,
Luc qui avait élargi son regard à tout l’univers, en chemin d’exode
pour un recensement fixe l’objectif soudain, sur un homme… Joseph aussi se mit en route.
monta de la Galilée, hors de la ville de
Nazareth
la Galilée est une province du Nord, pas très bien vue par les juifs de
Jérusalem. De Nazareth que peut-il sortir
de bon demandera Nathanaël à Philippe qui vient l’inviter à rencontrer
Jésus.
vers la Judée, vers la ville
de David qui s’appelle Bethléem, parce qu’il était lui, de la maison de
David, de sa famille.
Bethléem… ce nom hébreu signifie la « maison du pain ». Cité
d’origine de David, on attend que vienne d’elle, le descendant de David, qui
sera le Messie. Michée l’avait chanté : Et toi, Bethléem Ephrata, le moindre des clans de Juda, de toi naîtra
celui qui doit régner sur Israël. (Mich 5,1).
David, c’est le roi bien aimé, malgré ses fautes, ses dérapages, il
reste la figure du Messie, celui qui a reçu promesse d’une descendance
messianique. En son nom même est inscrit cet amour : David signifie bien-aimé.
Joseph est de cette lignée davidique. Il retourne à Bethléem pour le recensement.
Il allait se faire recenser
avec Marie qui lui avait été accordée en mariage, qui était enceinte.
Avec Joseph, Marie, sa fiancée,
le texte ne dit pas son épouse, comme
pour discrètement confirmé la conception miraculeuse de l’enfant.
Je les regarde faire route, se soumettre à ce recensement imposé par l’occupant.
Faire route depuis la Galilée vers Bethléem, la ville source pour eux. La ville
de leurs ancêtres, et plus particulièrement de David. Une marche qui peut
prendre goût de pèlerinage, par-delà la marche contrainte par l’occupant.
Leur situation est celle de tous les résidents de cette terre, soumis à
la décision de César Auguste.
Seigneur, donne-moi de faire route avec toi, sur tes chemins d’exode !
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