lundi 21 novembre 2011

Si je veux

Jésus lui dit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Sortit donc chez les frères la parole que ce disciple ne meurt pas ! Mais Jésus n’a pas dit « il ne meurt pas », mais « si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne ».
     Jean 21, 22-23

Viens Esprit de Jésus, viens habiter mon cœur et l’instruire.

A lire ces versets il semble qu’un bruit s’est répandu dans la communauté johannique, disant que Jean ne mourrait pas avant le retour du Christ. On retrouve dans les premières lettres de Paul cette même idée que le retour du Christ parmi les siens ne saurait tarder, et cette question ce qui adviendra de ceux qui sont morts avant ce retour.

 Face au bruit qui circule, vient une réaffirmation de la parole de Jésus : il n’a pas dit que le disciple bien-aimé ne mourrait pas, mais « si je veux qu’il demeure… »

A Pierre qui interroge sur le sort du disciple aimé, Jésus répond finalement : Que t’importe, suis-moi ! Comme un refus  de vivre dans la supputation du futur. C’est l’aujourd’hui qu’il s’agit de vivre. En cet aujourd’hui, Pierre est appelé à suivre.

Le disciple bien-aimé est appelé dans l’aujourd’hui à demeurer… Ce verbe avait retentit dès le premier chapitre de l’évangile lorsque deux disciples de Jean se sont mis à suivre Jésus, et ont demeuré avec lui (Jn 1, 39). C’est aussi l’attitude fondamentale demandée à tout disciple (Jn 15).

Suivre dit une démarche de foi, demeurer une démarche d’amour. Les deux sont liés.

Seigneur, fais-moi demeurer en ton amour, que je puisse jour après jour mettre mes pas dans les tiens, quel que soit le chemin où tu marches.

1 commentaire:

Françoise a dit…

Suivre et demeurer

Quelle belle invitation!
A travers ces deux verbes,
Jean nous convie à vivre ,
à écrire par notre vie la suite de son évangile "Bonne nouvelle"

Suivre et demeurer
Deux verbes pour moi, pour toi
aujourd'hui.